HPI et bonheur : comment être heureux et trouver sa place ?

HPI et Bonheur, comment être heureux ?

Comment être heureux chaque jour ?

30 conseils pour trouver le bonheur en soi

C’est votre attitude bien plus que votre aptitude qui détermine votre altitude.
Zig Ziglar.

Comment trouver le bonheur en soi !

Après un burn out d’écriture suite à la sortie du livre Suivez le Zèbre, j’ai souhaité aborder un thème qui me tient à coeur depuis la découverte de mes rayures : être heureux et la notion de bonheur.

C’est quand le bonheur ?

Je me suis longtemps posée cette question : Quand est-ce que je serai enfin heureuse ?  Elle m’a hantée dès mon enfance et toute mon adolescence. Dans ma petite tête de zèbre, j’étais persuadée que je pourrais être heureuse uniquement quand je serai grande. 

Je vivais l’enfance comme un piège. J’avais envie de vivre plein de choses mais j’étais trop jeune… Le décalage entre l’enfant zèbre que j’étais et l’adulte surdoué que je voulais devenir. Si seulement j’avais su ce qui m’attendait à cette époque, j’aurais peut-être été moins pressée…

J’attendais l’âge adulte avec l’impatience d’un enfant la veille de Noël. La seule différence c’est que Noël on sait que c’est tous les ans alors qu’être adulte, c’est un peu moins précis. Je savais que ça finirait par arriver mais quand ? Comme la grande majorité des zèbres, j’associais l’âge adulte à la liberté et à la délivrance, la possibilité d’être enfin moi-même et de gérer ma vie comme je l’entendais.

En attendant, je devais gérer la frustration liée au fait de ne pas pouvoir tout choisir et tout décider seule.

C’est quoi le bonheur et comment y accéder ?

Enfant, malgré ma défiance naturelle, je croyais naïvement tout ce que les grandes personnes me disaient :

– Pour être heureux il faut être bon à l’école
– Pour être heureux il faut être intégré 
– Pour être heureux il faut être sage 
– Pour être heureux il faut être d’accord
– Pour être heureux il faut réussir
– Pour être heureux il faut qu’on t’apprécie
– Pour être heureux il faut gagner beaucoup d’argent
– Pour être heureux il faut être en couple
– Pour être heureux il faut être bien élevé
– Pour être heureux il faut être beau

– Pour être heureux il faut être célèbre
– Pour être heureux il faut faire des enfants

Je me suis donc attelée pendant mon enfance et mon adolescence à mettre des choses en place pour respecter cette doctrine du bonheur. J’ai fait des études. J’ai essayé d’être sage. J’ai essayé d’être à la mode et de plaire aux autres pour me faire des amis. J’ai fait du sport à haut niveau parce que c’était quand même classe de pouvoir le dire aux autres et ça faisait bien pendant les diners. J’ai fait six ans d’études supérieures. Je suis enfin devenue adulte. Le graal du zèbre, ce que j’attendais depuis des années.

La désillusion de l’âge adulte et du bonheur

J’avais 27 ans et j’étais toujours à la recherche du bonheur parce que je n’étais pas vraiment épanouie. Pourtant, je cochais pas mal de cases du soi-disant bonheur qu’on m’avait inculqué :

– J’étais indépendante
– J’avais mon appartement
– J’étais en couple
– J’avais un très bon travail (qui ne me plaisait pas plus que ça)
– Je faisais toujours du sport
– J’avais des amis
– J’étais (enfin) adulte, responsable et censée être libre

Malgré cela, je sentais que quelque chose clochait. Si le bonheur c’était ça alors j’avais dû rater quelque chose !

Finalement, je m’étais vraiment sentie heureuse que lorsque j’étais étudiante. Insouciante, fêtarde, entourée par des gens avec qui je me sentais bien, aucune responsabilité, aucun stress, aucune pression… Ne jamais penser au lendemain… Avoir du temps libre (les joies de l’Université). Faire ce que je voulais quand je voulais. C’était ça mon bonheur à moi.

Mais on ne peut pas vivoter comme ça toute une vie… en tout cas, moi, je ne peux pas. Et, avec le recul, c’était une liberté un peu précaire. Les petits boulots à droite, à gauche, les lendemains de soirée difficiles, les exams de fin de semestre, la colocation ou vivre dans 20m2… Sans parler des questions existentielles ! Non finalement, le bonheur n’était peut-être pas là non plus.

C’est où le bonheur ? Chacun doit trouver sa place

J’étais pas mieux avancée.
Euh, s’il vous plaît ? Est-ce que quelqu’un pourrait m’indiquer où se trouve le bonheur ?

Lassée de me prendre des murs, j’ai décidé de le chercher et surtout de le trouver toute seule ce bonheur ! À force de questionnement, je me suis dit que l’idéal c’était sûrement de repartir de zéro, feuille blanche, stylo. Qu’est-ce qui me rend heureuse moi ? Pas ce que la société aimerait que je sois, pas ce que mes parents ou mes amis attendent de moi mais seulement mes désirs, mes envies, mes besoins et ce qui me fait du bien. 

La quête du Graal, être heureux chaque jour

Cela fait six ans que je cherche la recette magique du bonheur, ma pierre philosophale, mon bonheur éternel. Je dois vous l’avouer, je ne l’ai toujours pas trouvé ! Par contre à force de recherches et de détours, je me suis découverte et redécouverte.

Ce qui était au départ un petit chemin un peu broussailleux et tortueux est devenu un magnifique sentier bordé de toutes sortes d’espèces animales et végétales, avec parfois quelques cailloux qui trainent encore par-ci par-là.

J’ai arrêté de vouloir cocher les anciennes cases et je me suis offert un nouveau listing sur mesure.


Mes petits bonheurs au quotidien, une vision optimiste du quotidien

Apprécier ce j’ai (au lieu de penser à ce qu’il me manque)
Être optimiste (tant qu’on est en vie, il y a de l’espoir !)
S’entourer de belles personnes (et bien les choisir 🙂 ) Celles qui permettent de réaliser ses rêves, ses projets et de se réaliser personnellement.
S’accorder du temps (faire une pause, s’apaiser, arrêter de courir et de stresser)
Apprendre à respirer (pratiquer la sophrologie, la cohérence cardiaque pour s’ancrer dans le moment présent)
Écouter son corps (oui, notre cerveau est directement relié à notre corps. Quand tu ne te sens pas bien, il y a une raison, essayez de comprendre pourquoi).

Se promener quotidiennement (marcher, profiter de ce qui nous entoure, suspendre le temps pendant quelques minutes, se recentrer sur soi, le bonheur quoi)
Accepter les imprévus (ta vie n’est pas parfaite, tu n’es pas parfait, tout le monde a toujours des merdes à gérer, ce qui change c’est la manière dont on aborde les problèmes… Dernière en date, j’ai laissé ma fenêtre de voiture ouverte pendant une semaine alors qu’il a plu quasi non stop (avec le COVID je m’en sers pas car je sors peu). Résultat, la voiture a été un peu (beaucoup) inondée et j’ai grillé tout le système électronique de l’allumage des feux. Et le chien me fait crise urinaire sur crise urinaire alors, prostate oblige, opération et castration (ce serait lié à ses hormones mon pauvre bébé).  Bon, à deux semaines des vacances soit on se dit que le sort s’acharne, soit on se pose les bonnes questions. Peut-être qu’à l’avenir je serai moins étourdie (non, c’est une utopie, ça n’arrivera jamais alors je l’accepte, ce n’est pas grave, c’est que du matériel et j’aurais des feux tous neufs ! Pour le chien, certes il sera castré mais au moins il aura plus de douleur et d’infections chroniques alors c’est mieux pour lui. Pour l’aspect financier, on ira moins au resto pendant les vacances, on fera plus de pique-niques et on profitera de la nature. Voilà, imprévus acceptés, check
Boire de l’eau régulièrement (le vin et la vodka n’ont bizarrement pas le même effet sur l’organisme). Mens sana in corpore sano
Sourire plusieurs fois par jour (parce que ça fait du bien, à nous et aussi aux autres !)
Écouter de la musique (parce que ça me met la pêche et le smile et que je chante et danse comme une folle, pour moi et juste pour moi). GOOD MOOD PARTY assurée
Embrasser ses imperfections, (je te le redis, tu n’es pas parfait, moi non plus, personne ne l’est. Oui j’ai pris des petits kilos, Covid apéros obligent, et puis flemmingite aiguë aussi, mais c’est beau aussi un bidon tout rond, non ?).
Anticiper (parce qu’anticiper c’est éviter les problèmes, et le stress, et la pression et les remarques, et l’urgence, et les boulettes, les découverts, la panique et les accidents, oui rien que ça !)
S’énerver ne règlera rien (c’est fait, est-ce que tu peux remonter le temps ? Non. Respire, lâche et trouve des solutions. Un problème sans solution est un problème mal posé.)
Voir le verre à moitié plein (parce que sinon la vie est juste relou)
Apprendre à ne rien faire (très difficile quand on est zèbre et qu’on a le cerveau qui tourne à plein régime, pourtant c’est tellement génial de recharger les batteries et prendre du temps pour soi !)
Arrêter de culpabiliser (travers des zèbres, tu n’es pas responsable de tout, tu es responsable de toi, culpabilise si tu êtes une mauvaise personne… Non je plaisante, les mauvaises personnes ne culpabilisent pas sinon elles deviendraient forcément gentilles…)
Adopter des plantes (c’est vert (l’espoir), c’est beau, ça parle pas et ça peut même dépolluer ton intérieur, à tous les niveaux)
Se moquer du regard des autres (parce que l’enfer c’est les autres)
Échecs = prémisses de réussites (tu crois vraiment que tu as tenu debout du premier coup ? Maman t’a menti)
Se faire plaisir (parce qu’on a qu’une vie alors croque-la à pleine dents)
Dire Oui (tu as le droit)
Dire Non (tu as le droit aussi)
Être patient (parce que le temps est un ami et il n’y a que lui qui peut nous dire si on avait raison ou si on avait tort…)
Se rappeler que tout arrive pour une raison (sinon ça n’arriverait pas)
Respecter ses valeurs (elles sont uniques, ce sont les tiennes, c’est ce qui te définit dans ce que tu as de plus authentique alors restes toi-même, les autres sont déjà pris.)
Être sincèrement heureux pour les autres (parce que leur bonheur n’empêche pas le tien, bien au contraire, la joie c’est communicatif.)

VIVRE AUJOURD’HUI ET MAINTENANT (parce que demain, on ne sait pas si on sera toujours là…)

Et toi, c’est quoi tes habitudes du quotidien pour être heureux en (presque) toutes circonstances ?

Tu peux aussi trouver plus d’infos, de ressources et d’outils sur le Haut Potentiel dans le livre témoignage de Mel POINAS. Avec beaucoup d’humour, Mel raconte la découverte de son Haut Potentiel et les routines qu’elle a mis en place pour enfin trouver sa place !

Le livre

Écrit par une HPI !
Un témoignage et des solutions concrètes pour découvrir, comprendre et apprendre à vivre en étant HPI.

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