Surdoué et pervers narcissique

Bonjour ,
Depuis un an je lis beaucoup d’articles et de livres sur le développement personnelle .
J’ai connu des difficultés sur un lieu de travail que j’ai du quitter sans comprendre pourquoi au bout d’un an de satisfaction (sans épanouissement). Je m’y plaisait ,ce que j’y faisait allait dans le bon sens mais j’avais une sensation malgré tout d’être sur un siège éjectable ?Puis ça a tourné au cauchemar et j’ai compris instantanément qu’il fallait que je fuis (j’avais sois disant dit des choses dont je ne me souvenais pas , je me retrouvais seul dans un bureau ou nous étions toujours trois et quand mes collègues y étaient elles ne m’adressaient presque plus la parole alors que je n’avait rien fait ….) Suite a cette situation j’ai beaucoup pleuré au travail comme chez moi sans arriver à stopper ce trop plein que j’avais accumulé sans m’en rendre compte .
Avec le recul je me suis rendu compte que j’ai fuit deux personnes qui je pense sont des PN .
J’ai tendance à dire ce que je pense et a chercher le sens de tout ce qui peux agacer . Mais bon c’est un peu essentiel pour moi alors tant pis si ça agace .
Je me reconnais dans les caractéristiques des zebres que vous décrivez.
En fait depuis cet échec (je le vois ainsi)j’ai changé de lieu de travail mais je ne m’y retrouve pas du coup je passe un concours pour faire autre chose .
Je me suis posé beaucoup de questions sur moi même pour comprendre pourquoi j’ai réagis comme ça en me remettant en question en boucle (lors des difficultés que j’ai rencontré) je me suis mise en souffrance et je m’en veut .
Vos articles m’ont fait comprendre que je connaissait ce relationnel avec les PN car ma mère et mon frère le sont (j’ai du mettre de la distance car j’ai trois enfant et instinctivement j’ai ressenti des schémas délétère qui se reproduisaient )du coup quand j’en croise un j’ai une sensation familière .
Cet éclair de compréhension quand a ma particularité m’a poussé a me pardonner à moi même donc je vous dit merci .
Un de mes fils me dit depuis peu « tu sais je crois que je suis comme toi » du coup cela me donne l’envie de mieux comprendre pour pouvoir l’aider .
Je n’ai pas encore trouvé la force pour consulter une psychologue pour me faire tester mais bon qui sait bientôt surement .
Quand vous dites j’ai comme principe de ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse j’ai le même du coup cela m’a fait sourire .
Merci pour ces articles qui m’ont aider à cheminer vers le pardon de moi même car je m’en voulais beaucoup .
Stéphanie , un zèbre (peut etre) mais assurément une victime (meme si je n’aime pas ce mot)de pervers narcissique.

Bonjour

Merci pour votre partage.
Je sors d’une relation professionnelle avec mon patron qui était sans conteste un pervers narcissique m’ayant pris sous son emprise !
Je suis zebré, et suis tombé dans le panneau avec une facilité déconcertante… J’ai fait évoluer l’entreprise et ai augmenté sa valeur considérablement à travers mon travail, le tout pour un salaire d’ouvrier et une exploitation au max de mes compétences diverses et variées….
Le masque est tombé quand j’ai voulu négocier mon salaire et là j’ai eu droit à l’intégrale, discours, contre discours, menaces, dette morale, pleurnicherie, culpabilisation, et j’en passe et des meilleures le tout à un rythme tellement effréné que cela ne pouvait plus être cohérent…

J’ai eu droit à toutes les tentatives de culpabilisation, d’intimidation et de dégradation de ma personne en un laps de temps extrêmement court !

Cette personne a exploité au maximum mon potentiel en me faisant croire que ce que j’avais réalisé était grâce à lui et à la chance qu’il m’avait accordé et à la confiance qu’il m’a porté !

Je suis aujourd’hui reparti sur un projet professionnel personnel et familial, mais je dois me remettre de cette duperie que je vis très mal !

J’avais la prétention de me croire plus fin que cela dans mon analyse et dans mon ressenti des personnes, force est de constater que je me suis planté !

Aujourd’hui, toutes mes défenses sont exacerbées et ma confiance est ébranlée.

Il va me falloir du temps pour me remettre de cette toxicité !

Bonsoir Mel et tous les lecteurs,
Merci pour ce texte, il est en effet tres difficile de se rendre compte qu on est pris au piege dans la toile du PN et quand finalement on a ce sursaut de survie et qu on decide de partir, on est seuls, donc merci encore pour ton blog et des analyses. J ai vecu/je vis une experience epuisante avec un PN. Il m a quitté il y a 3 ans apres un an d histoire fusionnelle et il continue de me detruire. Il est rare qu un PN quitte sa victime sauf en cas de force majeur, c etait mon cas. J.ai perdu ma soeur dans un terrible accident 3 mois avant qu il me quitte, ma soeur etait mon double, mon repere, mon autre moitié, mon ame Soeur, elle avait 2 enfants de 3 et 6 ans à l epoque. Le PN partagait ma vie ( et surtout mon appart, mon frigo, ma machine a laver, mon argent) depuis 1 an est parti avec une fille qu il avait rencontré dans la rue la veille. Ce soir la je n etais pas chez moi car àl hopital, j etais hospitalisee depuis 1 semaine suite a des crises de gastrites aigues ( vomissement bilaires incessants). Je l ai supplié de ne pas me quitter, deja sous emprise mais inconsciente de mon propre etat, je n avais plus que lui, la peur a envahi mes jours , mes nuits et mes angoisses sont devenues mes plus fideles compagnes. Une semaine apres avoir rencontré cette fille, il part 2 mois en vacances avec elle, tout frais payés par elle evidement. Je me retrouve absolument seule, il a pris soin de me faire savoir qu il part en vacances, et je suis a nouveau hospitalisee. Il ne prendra jamais de mes nouvelles pendant ses 2 mois. A son retour commence un nouveau type d emprise sur moi qui ne nous quittera pas. Il m appelle par periode, des heures durant, plusieurs fois par jour puis plus du tout. Il arrive toujours a detourner la conversation pour la ramener a lui et ses conquetes. Depuis 3 ans , la rupture, le deces dramatique de ma soeur j ai perdu beaucoup de poids et je suis devenue l ombre de moi meme. Je suis celibataire, incapable de me confronter au sentiment amoureux. Le PN a su revenir dans ma vie au moment où je me sentais un peu mieux, où il y avait une lueur d espoir dans ma vie . Naiivement, j ai laissé la porte entre ouverte, comme pour reparer le mal qu il m avait fait. Malgrè mes efforts pour digerer la trahison immense dont j etais la victime et le fait que je l avais identifier comme un pervers narcissique , j ai cru que notre relation allait changer. Et il s’est engouffré dans mes failles à vifs pour a nouveau me faire sombrer. Comme d un rien, en qulques phrases  » oui mais toi au lit de toute facon t es pas assez salope, moi j aime les filles qui aiment le cul » ou  » je pensais que la mort etait si importante pour toi, je pensais que tu etais plus forte que ca » ou  » je t appelle parce que je me rend compte a quel point je suis un connard avec toi, je m en suis rendu compte en parlant toute la nuit hier avec Karine, tu la connais ? Elle dort tout les soirs a la maison en cemoment, on a regardé un film hier tu aurais adoré ». Et à nouveau mes relations avec mon ´entourage se sont degradees, mes crises de deprime et de colere ont reapparues et j ai a nouveau arrete mes exercices pour aller mieux. Il est vraiment tres difficile de se defaire de l addiction auto destructrice du PN, chaque jour est un lutte mais aujourd hui j ai a nouveau ouvert les yeux. La relation avec un PN est impossible, qu elle soit amoureuse ou amicale ou professionnelle car le PN n est pas en relation avec l autre, il est incapable de reconnaitre l autre dans sa difference, dans son integrité d etre humain. Je vais entamer le deuil positif de cette personne en essayant de rester concentrer sur ces derniers mots.

Bonjour à tous,

Je lis beaucoup depuis des mois sur le sujet des PN.

Quoi que je lise, je retrouve ma partenaire, jusque dans les mots prononcés.

Pour ma part, je sais depuis quelques mois que je suis un zèbre. Ce qui, au passage, explique beaucoup de choses.

Là, je tombe sur cet article, une nouvelle évidence et pourtant…

Mon histoire est proche des vôtres, troublants détails.

Manipulation me concernant, mes amis, les siens.
Dévalorisation en privé comme en public
Aucune culpabilité des horreurs commises
Elle victime de manière systématique
Aucune remise en question, jamais et ne supporte la critique
Déforme la réalité à sa convenance et la déforme auprès des autres, le but étant d’être la victime et moi le bourreau
Change d’humeur en l’espace de quelques heures, voire quelques minutes.
Passer des, mots doux aux insultes en un clin d’œil et sans aucune raison, sauf de la contredire
Donne peu et demande beaucoup, en affirmant donner suffisamment
Plus grave, ne supporte pas que je sois bien sans elle
Chantage sur plusieurs sujets
Hystérie quand les choses ne tournent pas en sa faveur ou silence sur les sujets qui dérangent. Sans oublier le changement de sujet peu subtil
Jamais de réponses à des questions simples, même répétées plusieurs fois
Élude, bien évidemment, la base
Fais peser la culpabilité de ses erreurs sur l’autre et le maintient ainsi sous son emprise, le plus dur à gérer en fait
Montre de l’affection, de l’attention mais par petites touches, juste pour maintenir l’illusion
Ne fait jamais les choses pour l’autre, sauf si c’est sa façon de voir. Ce n’est pas très souvent le cas et elle ne manque pas de rappeler les choses basiques qu’elle peut faire, presque comme si on recevais le saint graal, un privilégié…
Mais demande systématiquement que les choses qu’elle ne fait pas, n’a pas faites, ou ne feraient pas, lui soient accordées, rien de plus normal…

Je pourrais continuer, mais je pense que certains se reconnaîtront.

Je suis conscient de tout ceci désormais et je remercie mon côté zèbre.

Si certains veulent échanger, qu’ils n’hésitent pas.

Bonjour MEL. Tous les HP, zèbres de toutes sortes, attirent ils les PN? Ont ils tous des failles qui les attirent? D ailleurs un HP, zèbre à t il forcément des failles? Avoir des difficultés relationnelles parmi nos semblables non HP n explique pas qu un HP, zèbre, doit forcément attirer les PN
Il faut une défaillance dans notre système HP pour attirer les PN. Non? D accord les HP ont en commun un manque de confiance en soi, d estime de soi. On ne sait pas toujours marquer nos limites. Avant de les marquer il faut au préalable savoir ce qu est une limite. Les nôtres.
Je hais les PN. J ai une fratrie composée de deux PN. Une galère à vivre. Mais je sais maintenant qu ils sont et je sais décrypter leur sms, courriels. Pas de contact tel, pas de rencontre physique. Mais ces contacts épistolaires (Mère sous tutelle Alzheimer) me répugnent.
Vous dites: «Je suis heureuse aujourd’hui, je me suis reconstruite, j’ai des personnes adorables et géniales autour de moi. Mais je ne serai plus jamais la même qu’avant et je l’accepte »
Je sens comme une nostalgie dans cette phrase. Dans le contexte qui est le votre, rencontre avec des PN, l après est plus vivable que l avant. Maintenant vous savez. Rien de mieux que d être un zèbre instruit pour contrer un PN. Ils nous détestent et nous leur faisons peur une fois que nous savons.
Ça « m amuse parfois. Je les attire encore en tant que HP mais leur tête quand ils savent!!
Enfin non ça ne m amuse pas de les attirer encore.
Et pour nos semblables qui ne savent pas ce qu est un PN -on ne peux effectivement deviner si on n a pas connu soit meme- c est gênant surtout au niveau des administrations: juges, avocat etc Ils peuvent être complètement manipulés et bernés par les PN, on le voit et on ne peux rien faire. C est rageant
Ma conclusion est que j en ai bavé, j en bave encore comme HP mais je préfère être HP que « normal ». A part quelques rares êtres intelligents, ayant une conscience développée, une philosophie de vie saine et spirituelle mais non HP. Voilà ce que je me souhaite de rencontrer. Ce sera plus simple à vivre (pour moi!) que HP avec HP.
Merci de partager vos articles si réels
Christine

Ohhhh.
Je me suis séparée d’un PN en mars, après -tenez vous bien- un quart de siècle ensemble. Ah oui. Pardon: un quart de siècle à tout faire pour qu’il soit heureux et que tout roule comme il veut. Sincèrement, si je n’avais pas reçu un diagnostic de maladie grave, je me demande combien de temps cela aurait pu encore durer. Depuis les deux dernières années javais un sentiment grandissant que quelque chose n’allait pas. Malgré ma terrible maladie, je me sentais « obligée » de tout faire tourner, et pour la première fois de ma vie, je me suis épuisée.
J’ai énormément de chance, car j’ai une famille et des amies extraordinaires. Des amies que je connais depuis avant le lycée. C’est eux qui m’ont fait prendre conscience que moi aussi je valais la peine. Sans jamais passer un commentaire sur le PN, ils me disaient: Comme malade tu as vraiment une super attitude, tu es extraordinaire, tu mérites du bonheur. Alors que de l’autre côté, avec le PN, je me sentais toujours comme si JE L’EMBETAIS.. Voilà mon gros problème: j’ai toujours été incroyablement exigeante envers moi-même, dure et sans pitié, mais plein de gentillesse et compassion et compréhension quand il s’agit des autres (le fameux : « ce n’est pas sa faute s’il fait ça, c’est parce qu’il… »).
Pour la première fois de ma vie j’ai eu envie d’un minimum d’empathie et de support.
Je me suis vue, malade et épuisée, pleine de douceurs à écouter le PN me parler des ses problèmes de bureau et jalousies avec sa collègue. A n’importe quelle heure du jour ou de la nuit!
Puis j’ai commencé à voir le vrai.
Le faux.
J’ai commencé à écouter son discours pour vrai, et me rendre compte que c’était n’importe quoi. Dans la même phrase, une minute j’étais la femme de sa vie, la minute suivante le pauvre souffrait le martyr car sa collègue Borderline le manipulait?!?!?!
Tout était LUI. LUI. LUI. Son job. Sa vie. Son bureau. Sa.collegue. LUI. LUI. LUI.
Pourtant, moi j’ai une maladie grave, je garde le sourire et je fais tout rouler?!?!
J’en ai eu assez. J’ai dis « Je t’aime mais il y a une personne que je dois à apprendre à aimer plus que je t’aime toi… Et c’est moi. »
Ce fut la décision la plus difficile que j’aie jamais prise.
Je ne voyais pas tout à fait clair au début, je croyais qu’il avait changé mais non c’était juste sa vraie personnalité qui paraissait au grand jour (encouragé par la collègue Borderline qui nourrissait son ego a un autre niveau que moi, tout d’un coup on aurait dit qu’il était drogué ma parole!).
J’ai me suis tout de suite entourée de mes amies et ma famille. J’ai pris contact avec une PSY. Je travaille fort pour faire de moi une personne meilleure et mieux outillée.
Je trouve difficile de ne pas avoir pu rester « copains » avec cette personne avec qui j’ai passé un quart de siècle et eu un enfant, mais j’ai essayé et la manipulation de sa part était trop forte.
Je trouve énormement difficile d’avoir un enfant avec un PN car maintenant je vois comment il manipule notre enfant de façon à faire passer ses propres besoins au-dessus de celui de l’enfant.
J’ai rencontré quelqu’un déjà, qui me gâte pas mal et qui est adorable. Je dois m’adapter doucement : ce n’est pas dans mes habitudes que quelqu’un veuille prendre soin de moi!!!
Ce que je trouve le plus difficile par contre, ce sont les questions sans réponses. Je ne sais pas pour vous, mais en tant que zèbre, c’est une de mes principales caractéristiques : j’ai toujours détesté avoir des questions sans réponses! Et après cette relation je me retrouve avec beaucoup de questions qui resteront sans réponses:
– Comment j’ai pu rester aussi longtemps?
– Est-ce qu’il m’a déjà vraiment aimé?
– Est-ce qu’il voulait un enfant pour former une famille ou plutôt pour se faire valoir?
– Comment je peux être aussi intelligente et n’avoir rien vu toutes ces années?
– Comment j’ai pu lui pardonner autant de trucs inacceptables et accepter ses larmes et explications bidons?
– Pourquoi maintenant il plie et fait tout pour sa platonique-copine- borderline et il foutait rien pour moi?
Etc
Etc
Etc
J’ai lu beaucoup d’articles sur le sujet et franchement le votre m’a plu à un tout autre niveau. Je me suis reconnue et j’aime beaucoup la façon dont il est écrit. Je vous remercie grandement, vous contribuez à m’aider à faire ‘un bout de chemin » vers la guérison. (-;

Merci pour cet excellent article qui me conforte dans l’idée de suivre mon instinct. Il n’y a pas plus juste conseil à mon sens que de dire « quand y a un doute, y a pas de doute ». Mille fois oui !!!
Dans mon cas heureusement, il s’est cru tellement malin que la lune de miel n’a duré qu’un très court instant. Au bout de quelques semaines où je n’arrêtais pas de rechercher des infos sur les pervers narcissiques pour me rassurer et me dire que je me trompais, il m’a lâché un « je viens de tout inventer » juste après avoir expliqué ce besoin pathologique de me parler tout le temps sur whatsapp par un « j’y peux rien, je t’adore » et j’en passe. Evidemment, quand j’ai demandé si je devais croire le « je t’adore » ou le « j’ai tout inventé », il a refusé de répondre « tu crois ce que tu veux ». Quand j’ai parlé de jeu pervers et malsain, j’ai eu droit comme toujours à des « copier-coller » montrant à quel point il était clair, un offusqué « je suis choqué », un « tu es tellement désespérée que tu en deviens une grosse conne jugeante ». Tout sauf une explication du « je viens de tout inventer ».

Votre article est intéressant après les pervers sont attirés par des personnes empathiques positives bienveillantes qui aiment faire plaisir des personnes équilibrés c’est normal d’être ainsi mais surtout des personnes trop gentils qui font passer les autres avant eux dépendantes affectives qui ne s’écoutent plus ou pas assez facilement influençable car le pn va essayer de dominer contrôler et formater l’autre pour qu’elle lui obeisse.
Avec moi cela marche pas j’aime la réciprocité la bienveillance l’échange le partage et mettre en avant le potentiel chez l’autre et avec un pn la réciprocité l’affection le respect est inexistant aussi bien dans la communication que dans la sexualité et très vite j’ai fuis ou fais fuir un pn quand j’en ai rencontre tous était égoïste vulgaire dominateur vicieux menteur harcelleur ne tenant pas compte de moi ainsi que des autres
Aucunne gratitude et compassion le pn exige tout chez l’autre et offre en échange negativite critique allusion douteuses plaisanteries de mauvais goût vous calomnie dans votre dos des que vous faites pas comme eux veule il crie insulte menace dénigre méprise se venge essaie de vous culpabiliser des malades et ceux qui veulent changé tout le temps.
La veille vous êtes géniale le lendemain une grosse merde pour un pn c’est toujours extrême et ce qui sait passé rien ou une futilité un truc sans importance.
Le pn est presque fou et toujours négatif on lui sert juste de poubelle psychique pour lui éviter de tomber en depression ou devenir fou.
Faut partir ni l’excuser ni l’aider il a aucune excuse à se comporter ainsi si le pn n’a plus de proie il bascule faut le laisser basculer si il fait une dépression la il pourra travailler sur lui et son disfonctionnement pour lui et les autres.
Si on reste on est complice je suis tout à fait d’accord une personne qui vous respecte pas et vous maltraite n’est pas un ami un compagnon c’est un ennemi et les ennemis on les fuis.
Avec un pn c’est toujours moi qui avait tort tout ce que le pn était il me le projette c’était moi la folle la perverse la menteuse la calculatrice alors que je faisais que me défendre ou me protéger le pn s’acharner y compris quand j’étais fatiguée je dormais j’étais au toilette dans la salle de bain au réveil partout à me contrôler à m’espionner c’est insupportable des paroles déplacés des gestes déplacés de plus en plus…
Je suis vite partie on est des jouets des objets des cibles pour les pn pas des humains.
Fuyez les ne soyez pas fasciné par un pn ce ni un maître ni un dieu… C’est un malade qui prend son pied en écrasant l’autre est de prefence par surprise quand vous vous y attendez le moins quand vous êtes vulnérable.
Et quand vous le dites au pn le pn ni et vous accusé d’être une folle ou une menteuse si ça c’est pas être fou.
Il torture sa proie mais il ne veut pas qu’elle en prenne conscience c’est pour cela qu’il ni mais il le sait j’en suis sûre il connaît les lois mais si pas de preuve physique il risque rien pour lui.
Gardez les écris le harcellement est interdit et rappelez lui la loi la il prendra la fuite en vous insultant et vous traitant de folle la vous aurez votre réponse une personne essaie de comprendre et s’excuse si il est sait mal comporter et surtout ne le fera plus puisque que cela vous a blessée.
Pas le pn lui il s’ecuse pas et recommence il ‘sait faire qye cela essayer de culpabiliser de faire douter de faire peur à sa proie.
On peut pas toujours avoir tort et bien avec un pn on a toujours tort c’est toujours l’ autre ou les circonstances extérieurs le problème l’enfance le patron le collègue le voisin le chien dieu etc il a toujours une excuse pour lui lui c’est une victime.
C’est un pauvre type le pn et une pauvre nana la pn qui ne sait que crtiquer pleurnicher se plaindre et agresser les autres puis ensuite se fait passer pour un ange une victime à l’extérieur.
Méfiez vous toujours des personnes qui ne savent ou que crtiquer ou que se plaindre ou très arrogantes… Le pn ne sait faire que cela. Il est toujours dans le paraître et il ment il simule quand on l’écoute on a l’impression qu’il a une vie très riche excitante plein d’ami… Etc alors qu’il a une vie banale ou normale voir insignifiante.
Sa vie n’a rien d’extraordinaire puis il se lasse très vite s’ennuie très vite etc
Il a une vie intérieur très pauvre c’est pour cela qui saute partout qui court partout pour se donner l’illusion d’être vivant il a besoin toujours d’être entouré il supporte pas d’être seul pour expulser toute sa haine son mal être.
Quand je vous un pn je vois un puit avec au fond que de la merde et ça pue alors je pars vite pas envie de mourir et de tomber malade.
Laissez les pn avec leurs negativite leur haine ils sont en enfer se sont des morts vivants.
Les spy c’est pas pour les chiens le pn peut aller se faire soigner si il le désire.
Moi je suis ni une spy ni une boniche ni un paillasson ni une poupée ni une poubelle il peuvent aller vomir ailleurs les pn je préfère être seule que mal accompagné et surtout libre Ya pas que des pn.
Le pn est pas sympa cool souriant tampis pour lui si il voit toujours le verre à moitié vide qui il aille pleurer dans les jupes de sa mère les pn se sont des pauvres types tout simplement !

Tres bel article….tellement vrai.
Merci merci…je me retrouve dans tout ce que tu dis.
Je te comprends à 200%…..j ai vécu la même chose et pour nous c’est vraiment très compliqué de comprendre que quelqu’un puisse être ainsi…c est tellement à l’antipode de nos valeurs. Mais OUI….on s’en sort toujours même si le tunnel semble sans fin….un jour on remonte la pente, on se sent libre et on parvient à se retrouver. Mais en effet, plus ne sera jamais comme avant…car la blessure psychologue reste là malgré tout.

Se faire aider est la meilleure des choses. Je remercie de tout cœur ma psy car elle m’a sauvée en quelque sorte….j’aii retrouvé ma confiance, je ne doute plus et maintenant ses propos n’ont plus aucune valeur à mes yeux….car malheureusement je continue de le cotoyer puisqu’il travaille au même endroit que moi….c’est le plus complexe pour moi. Donc je l’ignore et suis complètement indifférente à sa présence, ses propos, ses blagues…..c est le pire pour un PN de ne plus avoir le contrôle sur sa proie..sur son zèbre….j’avoue que ce n’est pas facile tous les jours mais je me bats, je me sens beaucoup mieux et tellement libérée.
On a une super force, c est cette Résilience! Soyez fier d’être des petites zèbres empathiques, hypersensibles aimants….ce sont de si belles qualités.
Je vous embrasse bien fort!

Merci pour cet article, et ton blog tout entier d’ailleurs. C’est à la suite d’un ultime message de mon ex PN, alors que j’étais en vol pour la Nouvelle-Zélande, que je suis tombé sur ton blog. Lorsqu’il faisait des réapparitions, ou que j’vais des moments de faiblesses, je relisais des articles au sujets des PN, pour ne pas perdre de vue son fonctionnement. C’est comme ça que je suis tombé sur ton blog, et sur le lien avec les zèbres. J’arrivais en NZ avec pour objectifs de me remettre sur pieds, de trouver des réponses à mes questions, de me comprendre, de reprendre confiance en moi. Ce sujet des zèbres et ce lien avec les PN m’a fait tiquer. Petit à petit l’idée a fait du chemin dans ma tête, je me suis renseignée sur les HP, un peu, puis beaucoup. Et 10 mois après être tombé sur ton blog, je viens de franchir le cap des tests, et je peux dire aujourd’hui sans me tromper que je suis un zèbre. Ca change la vie, ça bouleverse, mais se comprendre, et comprendre les autres, savoir pourquoi on s’est toujours trouvé bizarre, ça change la vie. Et aujourd’hui je me dis que finalement sans cette expérience de PN, dont tu décris très bien le processus, qu’effectivement on ne peut pas vraiment comprendre sans l’avoir vécu. C’est fou combien de fois on m’a dit que j’avais changé après lui, c’est dur d’en prendre réellement conscience de l’intérieur. Mais finalement sans le savoir c’est presque grâce a lui que j’ai découvert que j’étais zèbre. Avec le temps je ne regrette rien de cette souffrance et puis l’avantage c’est qu’après on les repère de loin, et on écoute sa petite voix, enfin normalement 🙂
Enfin tout ça pour te dire MERCI pour tes articles, quand j’ai lu cette article y a 10 mois, que j’ai vue que tu étais aussi partie en NZ (j’ai suivi cette partie de tes blogs aussi), je me suis dis que y avait pas de hasard. Et c’est le cas ! 🙂

Bonjour,

Je suis tombé par hasard sur votre article et il soulève chez moi tout un tas de questions auxquelles je pense ne jamais avoir de réponses concrètes. Pour résumer la situation, je sors d’une relation amoureuse de presque 5 ans avec une personne que je considère comme merveilleuse, et j’étais persuadé que ce serait celle avec qui je continuerai d’évoluer dans la vie.

Cependant, ça n’a pas été le cas puisqu’elle a mis fin à notre histoire et je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que ça partait de travers depuis un moment, j’étais dans un cycle infernal de souffrance que je pense m’être infligé beaucoup tout seul, j’avais moins d’attention pour elle, peu de temps, je me renfermais sur moi et elle en a beaucoup souffert sans jamais réellement exprimer sa colère, sa tristesse ou toute forme d’émotions négatives jusqu’à la séparation que nous avons rendu, je pense, compliquée. Et elle a exprimé d’innombrables ressentis qui correspondent aux symptômes si je puis dire, d’une victime de pn : perte d’identité, perte de confiance en elle, souffrance, le fait que je l’ai manipulé ou que je pouvais être parfois méchant avec elle devant d’autres personnes (appuyé par trois de ses proches, ce qui m’a étonné puisque je n’ai jamais eu l’impression de faire volontairement du mal, surtout qu’elle ne m’a jamais exprimé ce qui pouvait la blesser. Je sais que j’use facilement d’ironie qui peut paraître piquante, mais pas au point d’être méchant par plaisir. Alors je me dis que si 3 personnes ont validé son impression, j’en suis donc la cause).

Si je me permets d’écrire sur cet article, c’est qu’il y a eu tout un tas de phrases difficiles à entendre, des deux côtés, notamment l’idée que je l’avais manipulée et souvent blessée. Depuis que j’ai quitté notre maison, je suis dans une phase interrogative sans fin. Je boucle sans cesse sur le fait que j’ai l’impression d’être un PN, et on a beau me dire « si tu te poses la question, c’est que non », je n’arrive pas à y croire. J’ai entrepris la démarche d’aller en thérapie, parce que j’ai conscience d’avoir en moi une souffrance que je ne saurai expliquée, et qui revient régulièrement au cours de ma vie : sentiment de ne pas être à ma place, de ne pas être suffisamment aimé, d’être toujours responsable de tous les malheurs (je suis de nature à me concentrer davantage sur le négatif que sur le positif), et surtout cette rupture à laquelle je ne m’attendais pas. Pour résumer, il m’arrive de croire que je ne connais que la souffrance, et que les moments joyeux, heureux, que j’ai vécu n’étaient qu’en réalité que des mensonges que je me construisait, je rends ces sentiments illégitimes en me disant qu’ils ne sont finalement pas réels.

Cette thérapie m’aide très partiellement, dans le sens où j’ai une sorte de… Bien être après la séance, qui ne dure généralement que quelques heures et me revoilà à replonger sans cesse dans des trips psychologique de perversion narcissique, de triangle de karpman et j’en passe. Je cherche constamment des arguments pour m’auto-convaincre que je suis PN (ou justement que je ne le suis pas), et que ça expliquerait les raisons qui l’ont poussée à partir, ce qui finalement serait totalement justifié si c’était le cas et j’espère qu’elle pourra vivre une vie meilleure sans que je sois dans sa vie. Pourtant, la thérapeute que je consulte semble davantage soupçonner un haut potentiel qu’un PN. Sauf que, ça me perturbe encore plus. Mon ex conjointe est une personne très joyeuse, sociable, avec ses propres failles évidemment, et je retrouve en elle beaucoup de « caractéristiques » d’un haut potentiel, surtout ce côté sauveur qu’elle a tenu dans notre relation (j’arrive davantage à comprendre son propre fonctionnement et son rôle dans notre relation que le mien) ainsi que son syndrôme de l’imposteur, son manque de confiance en elle qu’elle m’a décrit lors de notre rupture alors même que je n’avais jamais perçu ça, etc.

Ce qui m’amène a encore plus me questionner sur des milliards de choses, les relations humaines, l’empathie, les hpi, les pn, etc. Et je me retrouve dans certains cas soit dans le pn, soit dans le hpi. J’en perds parfois limite la raison. Dans un cas, j’ai l’impression d’avoir jouer un rôle très contrôlant, que j’assimile de plus en plus à certains traumatismes que j’ai vécu, d’avoir constamment blessée mon ex-conjointe, d’avoir parfois été indifférent à sa souffrance, etc. Et d’un autre côté, je ne pense pas avoir pris consciemment du plaisir à sa souffrance, au contraire je ne souhaite pas que les gens souffrent en soi, et je n’ai pas cherché non plus à la rabaisser dès qu’elle allait bien. Cependant, avec la prise de recul, je constate qu’il m’est arrivé d’avoir des relations, notamment amicale, dans lesquelles il y avait ce rapport où l’un et l’autre rabaissait, et je me rends compte que 1) Ça ne me gênait pas d’être considéré comme une « sous-merde’ parce que j’ai toujours eu une image très négative de moi-même et 2) Ça ne me gênait pas d’user de la même répartie pour qualifier la personne en face sans me soucier de l’impact que ça pouvait avoir. Il m’est arrivé de faire des remarques que je regrette avec le recul à mon ex conjointe, ou que je pense regretter en tout cas, et qui ont été dur à entendre de la bouche de celui qu’on a aimé. Oui, j’en suis à un stade où je questionne même les questions et les ressentis que je pense avoir. À tel point que je me demande ce qui m’appartient, ce que je pense réellement, si je cherche pas à me rassurer sur qui je suis (très grande question à laquelle je ne sais pas répondre), ou si je me mens pas totalement pour m’éviter de me confronter à l’idée d’être pn, qui viendrait je pense anéantir tout espoir de vivre heureux un jour si c’était ce que je suis. Et côté hpi, plusieurs points résonnent en moi : faculté de faire plusieurs choses à la fois, rapidité dans l’apprentissage quand la passion est là, frustration quand les autres n’arrivent pas à « percuter » ou à saisir les liens que je peux faire, sensation d’être différent, de ne pas être « normal » et de devoir me plier en quatre pour faire parti de ce monde dont je ne comprends pas le sens, la suranalyse constante de ce qui m’entourent, de ce qui est dit par les autres, je me sens également très influençable sur tout, pour me conformer j’imagine.

J’en arrive finalement aux principales questions qui me taraudent depuis la lecture de votre article : est-il possible, d’après ce que vous en connaissez, d’être et HPi et PN en même temps ? Est-il sinon possible que nous étions un couple de HPi avec des failles trop importantes ? Parce que nous avons tous les deux dérapés dans notre relation, ni l’un ni l’autre n’avons jamais réussi à en vouloir à l’autre, ni l’un ni l’autre n’avons jamais su poser des limites etc. Je reste persuadé que si ce couple « HPi/PN » était le notre, elle serait le HPi et moi le PN, et en écrivant ça j’anticipe l’idée qu’on puisse inverser les rôles parce que c’est moi qui me pose la question, pas elle, en disant « c’est peut-être elle la pn ? », et je finis par me dire peut-être que je me pose la question pour moi-même pour inconsciemment me dire qu’on puisse penser que c’est elle qu’il l’est et qu’au final ça inverse les rôles (il est certain en tout cas que si j’ai une perversion, c’est celle d’aller toujours plus loin, trop loin). Un puit de questionnements sans fins. Peut-être qu’au final il est possible d’être un couple tout simplement dysfonctionnel sans qu’il y ait nécessairement de notion de PN ? Et que peut-être sommes nous 2 HPi avec des pots cassés ?

Enfin, tout ce que je sais c’est qu’aujourd’hui je ne souhaite même plus entrer en relation avec d’autres nouvelles personnes, encore moins entrer dans une phase de « séduction » car j’y verrai de ma part une tentative de manipulation, d’autant plus qu’à force de m’abreuver de toutes ces connaissances fait que je constate de plus en plus les rapports de force qui existe entre être humain, et que je prends peur d’avoir des outils en main aggravant le problème si j’étais effectivement PN. En fait, je crois que l’être rentrerait en contradiction avec ma volonté de vivre heureux, d’être aimé et de pouvoir aimer, parce qu’il semblerait que ce soit impossible pour un PN et que je n’en finis pas de me dire que je suis peut-être dans l’illusion de pouvoir accéder aussi à ce qui rend toutes personnes bien dans son corps et dans sa tête : aimer, sa propre personne, les autres, être aimé, de sa famille si possible, ses amis, d’un(e) conjoint/conjointe parce que le seul sens que je trouve valable à donner sur l’absurdité de notre existence c’est de faire en sorte que chacun vive son grand déni qu’est celui de notre propre mortalité dans le fait d’éviter au mieux la souffrance et de vivre une vie paisible. Et c’est là dessus que je vais aller me coucher en me disant que ces grands principes sont certainement des façons de rassurer ce pauvre PN qui sommeille peut-être en moi. Si toutefois je dois admettre avec certitude que je torture psychologiquement une personne sur cette planète c’est bien moi-même. Au moins ça, j’en ai conscience et je peux sûrement le régler.

Bonjour,

Je découvre votre blog avec beaucoup d’attention, moi qui commence à fréquenter un zèbre/HPI/surdoué (et moi non 🙂 Mais je suis un peu perdue car nous commençons à peine à nous connaître. Il a été en couple pendant plusieurs années avec une femme pervers narcissique, à la limite de la psychopathie.
Il est souvent jovial, farceur et bavard :))) Nos 2 personnalités semblaient rentrer en résonance, du moins je le croyais. Mais hier, d’une histoire de décoration d’intérieur, notre discussion a dévié sur son ex qui l’a manipulé. Moi qui suit professeur de yoga, dans l’amour, la bienveillance et l’équilibre, je ne comprends pas comment mon attention qui est juste de le protéger a fini par le faire pleurer…
Je me suis excusée sincèrement d’avoir été un peu poussive avec lui, mais je sens qu’il s’est éloigné en un éclair et cela m’attriste d’être assimilée à son ex la PN…
Je lui ai laissé une lettre d’excuses, remplie de sincérité et de positivité, je l’espère. Il est possible qu’on ne se revoit plus… Ce n’est pas grave, je l’ai remercié pour tout ce qu’il m’a apporté même si ce fut bref…

Merci, Merci.

Je pleure en lisant cet article et d’autres.
J’ai été avec une PN 1 an, et je me questionne de plus en plus pour savoir si je suis HP ou non…
J’ai 35 ans et je repousse en me disant : c’est tard, et… Si c’est non? Ma bizarrerie n’aura plus d’explication.

J’espère que votre site aidera des gens.

Merci beaucoup pour cet article. J’ai été très émue de découvrir le côté surdoué des victimes des pervers narcissiques. De tout les articles que j’ai parcourus sur ce sujet, c’est la première fois que je découvre cette facette. En effet, j’ai toujours pensé que c’était seulement le manque de confiance en soi des victimes qui attirait les pervers narcissiques. Wahou ! Vous venez de me redonner une raison de poursuivre ma lutte contre la perversion narcissique. En effet, je suis une personne ayant la joie de vivre, et je suis toujours prête à faire des compromis pour satisfaire les autres au détriment de ma personne. Mon expérience avec un pervers narcissique m’a beaucoup changé. Aujourd’hui j’ai appris à imposer des limites. Je sais maintenant dire non. Mais je suis devenue très méfiante et solitaire car je n’aimerais plus revivre une expérience aussi traumatisante. Je souhaite me reconstruire car la vie mérite d’être vécue malgré tout.❤️

Quand je lis la réponse de Marie et que le début je m’en excuse , car j’imagine la suite. Oui la « victime » en est une, bel est bien une victime. Responsable ou non la n’est pas la question. Elle est tout d’abord victime de comportemts inadaptés, sans empathie et empreints de dévalorisation qu’elle ne conçoit pas mais il est vrai les accepte car elle manque de confiance en elle. Alors on pourrait aller plus loin en philosophant sur le bien et le mal, un mal recherché? Mais restons en aux faits . Un des fait est que les pervers sont des personnes qui ne se remettent pas en question à cause de leur supposée supériorité et à cause de leur méchanceté… alors que les personnes qui se font avoir par les stratégies de PN ne demandent pas de se faire maltraiter, dévaloriser, minimiser. Les PN sont des personnes désorientées alors il faut remettre l’ordre en place et du moins possible se faire berner. Il existe des personnes équilibrées. Voilà tout. Aucune responsabilité ou sentiment de culpabilité à avoir, c’est là un piège! Conviction en nos sens qui disent alerte ! Courir bien loin, lentement mais de pas sûrs.. en tout cas je m’écoute et je me fais confiance dès à présent. Merci et bon courage.

Je viens de découvrir qui je suis et que je ne suis pas folle ! J’ai grandi avec un père PN ,et en 5 cinq ans je viens d’avoir 2 PN , dont le dernier il y a 1 semaine et demi. Je vais beaucoup mieux mais si j’avais su tout ça avant peut être ma vie aurait été bien différente. Je connaissais l’éxistence du PN mais pas celui du zèbre. L’année 2021 va pouvoir commencer sous un nouveau signe et bien plus beau que 2020 mais aujourd’hui je suis en alerte au moindre signe ! Merci pour votre texte , nous pouvons comprendre mieux le fonctionnement de ces personnes qui ne sont pas comme les autres et les reconnaitre ….

Merci pour cet article et le partage de ton expérience. Je l’ai vécu aussi, je comprends parfaitement tes mots, ton ressenti, très justes.
Continuons la prévention et l’information sur la perversion narcissique qui crée des ravages sur le plan mental.
Très intéressante, l’analyse HP/PN… où la dangereuse aimantation de deux personnalités…Je suis assez d’accord sur la sensation de ne plus jamais être le/la même après un tel traumatisme.
L’avenir me le dira, mais c’est exactement ce que je ressens pour l’instant.
Ce trauma brise une partie de nous, mais nous rend aussi plus fort(e)s.

Je me retrouve également, après 22 ans de vie de couple avec un PN, j y ai laissé beaucoup de moi même et le lien est enfin rompu.. non sans mal. Sept années pour me réveiller.
Pas complètement remise, je me fais aidé.
Très juste description, Mel, de ce type de relation, cela pourra aider j espère d autres personnes à sortir de cet enfer.

Bonjour, j’ai été mariée 15 ans à un PN. La fusion malsaine que j’ai connue ne s’est jamais vraiment arrêtée. Je voulais le sauver de son malheur, j’étais la cause de son malheur, et pourtant j’ai culpabiliser énormément de devoir le quitter. J’ai tout essayé pendant des années. Cette fuite en avant m’a amené dans le mur j’ai perdu mon identité. J’ai fait une dépression sévère donc j’ai failli ne pas me relever. Pourtant, j’ai réussi à partir malgré la famille Que j’avais fondée avec lui. C’est extrêmement difficile de partir car on a perdu toute confiance en soi, toute estime de soi, On est vide et totalement vulnérable. Je voudrais témoigner pour dire que c’est possible de partir. J’ai réussi à m’en sortir. J’ai beaucoup souffert. Aujourd’hui je suis très heureuse. Je garde des stigmates et je suis très fière D’avoir réussi. Il n’y a pas de solution à part la fuite. Plus on est courageux plus on est fort plus on reste. Et c’est une grave erreur. J’ai découvert à 40 ans que j’étais zèbre. J’avais tellement peu confiance en moi que je n’aurais jamais su poser une telle attitude. J’ai découvert que j’étais mère Teresa. J’ai vraiment failli ne pas m’en sortir et je veux lancer un appel à ceux qui sont encore dans cette situation : partez ce sera difficile très difficile nous vous y arriverez et vous serez heureux.

Merci 🙂 Fait tellement du bien, de lire qu’on est pas SEUL … et perso. BRAVO pour réussir à mètre des mots sans donner trop de détails …

En réponse à ROS, message du 15 avril 2021. Partez, prenez soin de vous. NI lui ni vous etes heureux. la vie va trop vite. Savoir penser à soi est essentiel. preparer votre départ minutieusement secretement et rebondissez. Vos filles on besoin d’une maman épanouie, c’est à lui de se sauver pas à vous de le faire vous avez dejà perdu assez de temps comme ça.

Coucou, je lis enfin cet article, passé il y a qqjours sur Toulouzebre, tu as mis les mots exacts sur ce que j’ai vécu… c’est assez ahurissant une analyse aussi précise, qui colle parfaitement à la réalité…
La violence est apparue au bout de 8ans quand je l’ai confronté suite à mes doutes depuis plusieurs années.
Il a tué la fille joyeuse, toujours heureuse et punchie que j’étais, il m’a rendue, triste, effacée, craintive et handicapée. 5ans après je suis enfin suivie par un psychiatre emdr et j’espère ameliorer ma vision de moi et reprendre confiance. J’ai accepté ne plus retrouver qui j’étais avant. Cependant comme tu le dis si bien, les autres ne comprennent pas, par rapport aux photos d’avant ils me disent ne pas me reconnaître. Je n’ai plus cette petite flamme.
Merci pour cette article si juste qui me permet de me dire encore une fois que ce n’est pas de ma faute 😉

je lis on histoire . incroyable 😻 pas de mots pour vous dire à quel point vous êtes extrêmement réaliste sur la situation 🙏merci

Hello !

J’aimerais faire un retour d’experience sur la relation HPI / Manipulat.eur.rice

5 mois que j’ai rompu avec mon ex manipulatrice. Avec quelques rechutes entre temps. Je ressens a present assez de liberation pour en parler.

Tout avait commencé comme la rencontre parfaite. 1ere erreur : idealiser une rencontre. Comme si nous etions incomplet sans l’autre. Porte d’entrée numero 1.

Declenchement du syndrome du sauveur. Et oui, elle etait victime de bien des choses. Dont sa mere PN. Enfin d’apres ce qu’elle avait lu dans un livre. Sauveur / victime : porte d’entrée numero 2.

Etant HPI je ne me rends meme plus compte que je me sur adapte en permanence, que je sur valorise l’autre, que je fais preuve de sur comprehension. Pour tout le monde. Sauf pour moi meme. Porte d’entrée numero 3.

Je doute. Je culpabilise. Je ne suis pas assez ci et trop cela. Porte d’entrée numero 4.

Elle n’a pas d’argent. J’en ai un peu. Elle n’a pas de projet. J’en ai tout un tas. Elle n’a pas vraiment de metier. Le mien est une passion. Sauveur / victime : episode 2.

Elle est liiiiiibre et independaaaaaante. Jusqu’au jour où elle doit vraiment l’être. Tant pis je m’en charge. Apres tout je peux le faire. Ce serait injuste de ne pas l’aider ! Piege. Les limites c’est open bar.

Promesse de passer son permis : envolée.

Elle ne desire rien. Ni personne. Y compris moi. Ben oui, je doute de moi même. Normal. Oui mais non.

Promesse d’aller voir un psy : envolée.

Et puis de fil en aiguilles, les doutes s’installent. Mais c’est ma faute. Je suis « parano » il parait !
Les frustrations aussi. J’aime le sexe. C’est un peu ma faute aussi finalement. Et puis j’achete une maison. Pour nous. Mais on peut pas vivre a la meme adresse. Parce que, vous comprenez, son ex/ami/coloc, est en galere. Elle doit garder son adresse. Pour lui. Pour lui permettre d’avoir un toit. Quelle grande ame.

Et quoi ? Je me rebelle ? Je suis en colere ? Mais de quel droit j’ose ?! Alors que son silence face a mes questions, c’est de la sagesse. Son mutisme, le moyen d’echapper au terrible bourreau que je suis.

Et voila comment le triangle de K. s’installe doucement. Et comment de desirs sinceres vous devenez la mauvaise personne a abattre.

Parce que, une fois sortie du contexte, c’est bien vous qui vous rebellez. N’ayant toujours pas compris qu’en face elle a ecrit son role, le votre et tous les autres.

Les faits ne sont sont plus des faits mais des preuves remodelées et hors contexte pour correspondre au role qu’elle vous fait endosser. Et le sien. Du sur mesure.

La chronologie est elle aussi en distorsion. Votre memoire habituellement performante se transforme en passoire. Noyée dans la confusion.

Les choses deviennent une serie de hasards malheureux. Les liens de cause a effet n’existent plus. Vous etes parano et voyez le pire partout ! Surtout en face de vous. Dans cette relation en particulier. Et c’est de votre faute.

Vous n’avez pas de preuve ? Normal, vous ne pensez pas qu’il va vous en falloir pour vous depetrer de ce cauchemar.

Voila comment vos atouts de HPI se transforment en presence d’une personne manipulatrice. Voila comment les miens se sont retournés contre moi en sa presence. La pire version de vous même est au commande d’un desastre qu’elle n’aura de cesse de vous rendre responsable.

Oui mais. Les leçons qu’on en retire sont inestimmables. Pour moi même j’ai compris que j’etais qui j’etais. Que je pouvais dire non et laisser partir les gens a qui ça deplait. Que je pouvais abandonner. Et etre abandonnée. Que j’avais le droit de rejeter, que ma colere etait un probleme avant tout pour moi meme. Mais qu’elle m’alertait. Que mon corps est un allié qui m’alerte aussi. Que mon mental, ce petit hamster, est aussi mon ennemi car il me fait croire que je suis responsable des mauvaises choses. Et les bonnes alors ?

Cette relation elle a appuyé sur l’interrupteur. Parce que TROP c’est vraiment trop.

Et quand la lumiere s’est allumée j’ai pu lire :

– « les 5 blessures qui empechent d’etre soi même »
– « la guerison des 5 blessures »
– « la puissance de l’acceptation »

Sans faire trop de pub, vous trouverez vite l’autrice.

Et puis « les 4 accords tolteques »

Et enfin j’ai compris en quoi j’etais responsable. Vraiment responsable je veux dire. Rien a voir avec ce qu’elle m’avait mis sur le dos. En fait je l’avais bien aidé. Et puis validée. En fait j’avais dit OUI. En doutant de moi, en doutant de mon intuition, en me disant que j’etais le probleme, j’avais accepté d’en etre un.

Une manipulatrice n’a aucun interet a vous tirer vers le haut. Si de vous même vous doutez, elle ne vous aidera pas. Elle s’en servira. Car elle, elle ne doute pas d’elle. Ce sont les autres le probleme. Et toi, toi et toi, vous etes les autres.

J’ai eu du mal a comprendre au debut en quoi ces « personnes sont des cadeaux ». Je l’ai lu plusieurs fois sans etre capable de voir quel cadeau ça pouvait representer. Serieusement, ces gens sont réellement des cadeaux ! Oui c’est brute mais c’est le cas. Car ils appuient la où nous devons travailler sur nous mêmes. Ils revelent nos fausses croyances sur nous mèmes. Ils nous certifient que nous faisons de notre mieux. Car sans ça nous ne les aurions probablement pas rencontré.

Mais c’est quand même des **** !

Vous semblez dire qu’on est soit PN soit HPI, mais je connais des HPI qui sont en même temps PN. Ils sont redoutables, vous parlez de wampirs, ceux-ci sont comme Hannibal Lecter. Ils sont d’autant plus redoutables pour les HPI que ceux-ci reconnaissent d’abord l’un des leurs et vont automatiquement tenter de s’en approcher. Ils seront également reconnus par les PN (HPI ou non) si un HPI a le malheur d’apparaître dans leur monde limité. Si le PN ordinaire a pour objectif d’exclure l’HPI de son monde, le PN HPI aura pour objectif de le détruire parce qu’il le déteste… il n’y a qu’une seule solution… refuser tout contact et s’accrocher à la réalité (ce qui est l’une des capacités hautement inexplorées des HPI que les HPI-PN ont perdues.)