Comment réussir à quitter un pervers narcissique

comment réussir à quitter un pervers narcissique

Comment quitter un pervers narcissique ?

Petit zèbre, prends ton manteau on s’en va !

Je vais vous partager ici mon histoire, ou plutôt la fin de mon histoire, avec une perverse narcissique.

Car oui je fais partie des zèbres qui se sont fait piégés ! Il est extrêmement difficile de se rendre compte qu’on partage sa vie avec une personne perverse narcissique. Sortir de l’emprise d’un PN est sûrement l’étape la plus compliquée. Mais, heureusement, il est possible de se défaire des mécanismes de manipulation, et, quand on est surdoué, notre faculté de résilience est un immense atout ! 

De mon côté, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Grâce à cette histoire je me suis complètement révélée, j’ai découvert que j’étais surdouée ! Aujourd’hui, je vois même cette ancienne relation comme une chance !!

Faire de cette relation toxique une opportunité !

Oui oui je dis bien une chance… Attention, je ne souhaite à personne de rencontrer un pervers narcissique. C’est sûrement l’expérience la plus violente et la plus traumatisante, au vrai sens du terme, que j’ai vécue. J’ai encore parfois des angoisses qui reviennent suite a cette relation.

Petit zèbre, si tu rencontres une méchante personne, tout n’est pas perdu !

Sortir de l’emprise d’un PN c est compliqué mais, comme j ai souvent tendance à dire, cela nous semble impossible jusqu’à ce qu’on le fasse !

Alors oui, cette relation je l’ai vécue comme une chance, parce que, grâce a cette personne, j’ai décidé de demander de l’aide. J’avais un passé qui me semblait chaotique, alors, lorsque cette personne a commencé à jouer avec ma structure et avec ma santé mentale, j’étais vraiment au bout de la roulette !

Le pire, c est qu’à la toute base, j ai cherché un psy parce que je pensais que j’avais un problème !

Zèbre non identifié = proie idéale pour les PN

Le fait d’être surdouée et de ne pas le savoir, l’impression d’être toujours décalée et, en plus, la rencontre avec cette personne, ça m’a vraiment fait l’effet d’une bombe !

Je me suis quand-même demandée, à un moment donné, si en fait j’étais pas complètement dingue !
Donc, si vous aussi, vous avez parfois l’impression d’être complètement marteau, rassurez-vous ! Non vous n’êtes pas fous, vous êtes juste différents 😉 !

Accepter de se faire aider et accompagner

 Quand je n’étais pas considérée comme quelqu’un avec une personnalité impulsive, on me disait, tout va bien, vous êtes tout a fait normale… hum hum ok. Je crois que le « vous êtes tout à fait normale » c’est pire que de me trouver une pathologie improbable !

L’importance de trouver la bonne personne.

Un jour, la révélation, le feeling, IT’S A MATCH ! J’ai enfin rencontré la psychologue qui m’a aidée à prendre la décision de quitter cette personne, qui m’a redonnée confiance en moi, et surtout, qui m’a aidée à comprendre que j’étais zèbre.

C’est très difficile d’accepter la situation qu’on est en train de vivre. On aime une personne, plus que tout, plus que nous-mêmes quand c’est un PN, et pourtant cette personne nous fait du mal…

Accorder sa confiance à un professionnel

Pour se rendre compte de cela et l’accepter, on doit vraiment avoir confiance envers le professionnel en face. Pour accorder cette confiance, il fait être à l’aise avec le professionnel et le considérer comme légitime pour nous aider dans cette reconstruction de nous-même.

C’est comme pour les zèbres. Si vous passez le WAIS avec un professionnel en pensant qu’il n’est pas zèbre, vous aurez peut-être plus de mal à valider les résultats du tests et à lui accorder votre confiance dans son analyse…

Les TCC : une thérapie qui agit sur l’instant présent

J’ai donc trouvé cette perle rare et j’ai commencé à travailler avec elle en janvier 2016. J’errais désespérément dans ma savane sans saveur depuis deux ans à la recherche du psy parfait. Donc, si vous ne trouvez pas du premier coup, surtout, NE VOUS DÉCOURAGEZ PAS !

Avec le recul, je pense qu’elle est zèbre… Mais c’est avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de recul, et après 3 ans de thérapie, (au moment où je reprends la correction de cet article écris il y a déjà plus d’un an), que je me fais cette remarque.

Les sciences cognitives et comportementales, une clé pour comprendre !

Dès le premier entretien, j’ai su que c’était elle ! Sa bienveillance, son sourire, son regard, j’ai tout de suite vu que c’était quelqu’un qui aimait les gens, qui aimait son métier, et qui était vraiment là pour m’aider ! Je crois qu’inconsciemment, j’ai senti ce feeling, cette résonance qui nous est si chère.

Elle a eu une phrase un jour pendant une séance où elle m’a dit que les patients choisissent autant leur psy, que le psy ces patients. Qu’elle était consciente qu’elle n’accrochait pas avec tout le monde et qu’elle ne pouvait pas aider tout le monde… J’ai trouvé ça super intelligent et honnête aussi de sa part.

C’est un ensemble de phrases, de notions qu’elle m’a partagées ou apprises qui font que je pense qu’elle est surdouée

Choisir soi-même ses axes de thérapie

Au début, elle m’a demandée sur quoi je souhaitais qu’on travaille. J’ai aimé cette démarche propre aux TCC qui fait que, en tant que patient, nous sommes maîtres de ce que nous voulons faire de notre thérapie. En tant que surdouée non détectée, j’avais des problèmes relationnels importants qui me prenaient vraiment la tête au quotidien !

C’est en parlant des problèmes au sein de mon couple, de nos différences de point de vue, d’attentes, des petites choses du quotidien, qu’au fur et à mesure des séances, je me suis rendue compte que j’étais toujours dans l’attente d’un miracle !

Miracle qui n’arrivait jamais… et qui n’est jamais arrivé !

Se rendre compte que l’on est dans une relation toxique avec un(e) pervers(e) narcissique

J’ai travaillé avec ma psychologue, pendant un an. Je sais aujourd’hui que je lui dois énormément. Depuis que je la consultais, tout dans ma vie s’améliorait !

Une meilleure gestion du quotidien

J’avais un job que j’adorais, mes collègues et mon équipe commençaient à vraiment m’apprécier et à me faire confiance ; avec ma famille, nos relations devenaient de plus en plus détendues, et on se voyait de plus en souvent avec plaisir…

Je commençais à mieux me connaître, à trouver ma place… La seule chose qui me rendait malheureuse, c’était mon couple.

Je ne me sentais pas soutenue, pas aimée, pas comprise et surtout dévalorisée…

Pervers narcissique : la solitude, l’attente, la frustration

J’étais tout le temps dans l’attente ! Dans l’attente d’un mot gentil, d’un geste tendre, de considération je crois… Et, comble de l’horreur, j’étais totalement dépendante affectivement ! Je ne prenais plus aucune décision sans son approbation, je vivais complètement à travers son regard.

Bizarrement, elle n’a jamais essayé de me dissuader d’aller chez le psy. Elle me faisait plutôt des insinuations du type, c’est difficile psychologiquement pour toi, ça coûte cher, c’est loin, c’est un investissement… C’est très pervers narcissique ça d’ailleurs : les insinuations malveillantes et culpabilisantes !

Mais rien de plus. De mon côté, à chaque fois que je sortais d’une séance, je me sentais reboostée ! J’aurais d’ailleurs pu discuter avec Anne des journées entières !

Et encore aujourd’hui, alors que ma relation avec cette femme à personnalité manipulatrice commence à être loin, je vois toujours Anne, de temps en temps, pour m’aider dans la construction de mon projet de vie.

De manière plus générale, la psychothérapeute s’est transformée en une sorte de coach de vie !

Prendre conscience du malaise et de notre état psychologique

En travaillant avec A., je sentais de plus en plus le malaise qu’il y avait dans mon couple. Au début, je pensais vraiment que le problème venait de moi.

Comprendre pourquoi on a été une cible privilégiée du pervers narcissique

J’étais un caractère difficile, j’étais trop exigeante, j’étais trop câline, bref j’étais trop ! Je culpabilisais, et de toute façon, quoi que je faisais, ça n’allait jamais.

Je parle au passé. Parce que maintenant, je sais qui je suis. Et même si, pour certaines personnes, je peux sembler encore too much, la différence avec cette époque, c’est que je n’essaie plus d’être celle que je ne suis pas.

Je suis zèbre. J’ai cette émotivité et cette hypersensibilité qui font de moi une personne sensible, intelligente et fragile. C’est pas grave d’être fragile. C’est plutôt une force et une qualité.

La liste des 30 caractéristiques des personnalités manipulatrice d’Isabelle Nazare-Aga.

Pendant une séance, au milieu du printemps, Anne m’a sortie une liste des 30 caractéristiques qu’on attribue à un pervers narcissique. Elle m’a demandée d’attribuer certaines de ces caractéristiques à ma compagne de l’époque.

En tant que zèbre, j’ai tout de suite vu où elle voulait en venir… Bon, c’était assez explicite pour le coup ! J’avoue que je me suis un peu renfermée. J’ai d’ailleurs dit non avant de lire la liste… Puis, j’ai lu la fameuse liste

Cette liste, je l’ai mise dans un coin de ma tête, je crois que je ne voulais pas y croire, pas me rendre à l’évidence…

Dépasser le déni quand on sort avec un pervers narcissique

Pourtant, plus les mois avançaient, plus le malaise entre ma compagne et moi s’amplifiait. J’ai commencé à me rebeller. Je ne sais pas si c’est lié au fait que je sois zèbre, je crois juste que ça devenait trop… Trop par rapport à ce que j’étais capable d’endurer psychologiquement.

J’étais sans cesse entre l’acceptation, le laisser couler pour essayer d’avoir la paix ou la colère et l’énervement ! Ensuite, venait la panique, l’angoisse de sa réaction, qu’elle parte, qu’elle soit encore distante, dure et froide. Et ressentir ce vide, encore et encore et de plus en plus intensément.

Je ne comprenais pas (merci la douance), qu’on puisse dire aimer quelqu’un et le maltraiter !

La rébellion et les avantages d’être zèbre !

Je pense qu’elle a sentie qu’elle perdait du terrain, que je commençais parfois à redevenir lucide… A contre-manipuler, et surtout parfois, à m’en foutre ! Dans le sens, je mérite mieux que ça ! Ce qui n’était jamais arrivé les deux premières années…

Reprendre le dessus et redevenir la personne qu’on était avant le pervers narcissique

En fait, je commençais à remettre en cause ses actes, son jugement, ses idées et du coup, je reprenais un petit peu confiance en moi.. En tout cas, je me disais que j’étais peut-être pas si folle !

En même temps j’étais crevée, fatiguée, et je venais de subir la pire blessure de ma vie en 25 ans de basket ! Fracture du Thalus (cheville), entorse des deux maléoles interne / externe et trois ligaments arrachés… Pour ceux qui s’y connaissent un peu en trauma, bon c’est trois mois de béquilles, 9 mois de rééducation, pas de course avant 6 mois si tout va bien… Bref, saison terminée, future début de saison très compromis…

Du coup physiquement, c’était toujours très difficile. J’étais plus du tout autonome… Donc je dépendais d’elle pour tous mes déplacements, y compris pour aller travailler parce que je n’avais pas voulu me mettre en arrêt pour ne pas m’isoler...

J’ai bien fait car le travail et surtout mes collègues ont été d’une aide vraiment précieuse à cette époque.

La découverte de la liste et ma blessure : coïncidence ?

Je dis toujours qu’il n’y a pas de hasard… Les mois qui ont suivi la fameuse liste ont été des mois de conflit. C’était éprouvant psychologiquement et physiquement parce que j’ai fait une algodystrophie de la cheville (en gros un blocage inexpliqué avec des douleurs constantes, souvent lié à un choc émotionnel).

Aujourd’hui, 3 ans après, je sais que ces douleurs inexpliquées et ce blocage étaient liés à cette histoire. Peu de temps après notre séparation, j’ai repris la course à pied et je me suis mise au trail sans plus aucune douleur aux chevilles.

Je suis un zèbre qui déteste le conflit ! Je pouvais compter sur les doigts d’une main les moments de bonheur, d’épanouissement et de paix. 

J’appréhendais de rentrer chez moi, et en même temps, j’avais tout le temps besoin de la voir. J’ai toujours détesté les drogues, car je déteste l’idée de prendre le risque d’être dépendante de quelque chose.

Là, je me rendais bien compte que j’étais comme une droguée, je la détestais, mais je ne pouvais pas m’en passer !

La rencontre avec sa future proie et ma délivrance à moi

Et puis, elle a rencontré quelqu’un d’autre. J’ai tout de suite compris. Enfin mon inconscient de surdouée, ou de femme, ou sûrement les deux, a tout de suite compris. Maintenant, il y avait l’autre.

Bon y avait déjà une ou deux personnes par-ci par-là… Ne vous méprenez pas, lorsque vous êtes dans une relation avec un pervers ou une perverse narcissique, vous n’êtes jamais deux dans votre couple !

Il y a toujours Pierre, ou Paulette, qui traîne dans le coin… D’ailleurs le PN profite toujours de cette tierce personne pour vous rendre jaloux(se). C’est THE technique de manipulation des pervers narcissiques, avoir toujours une ou deux personnes dans son jeu, et s’en servir comme d’une marionnette pour vous manipuler.

L’arrivée de Paulette dans notre vie !

Donc, Paulette a déboulé dans notre vie ! Et Paulette n’a pas déboulé dans notre vie par hasard, je pense que ma chère et tendre de l’époque a bien compris que ça commençait à sentir le roussi entre nous. Donc, elle a anticipé et protégé ses arrières.

Le pervers narcissique, toujours une nouvelle victime avant de quitter la précédente.

Petit aparté > Non, un pervers narcissique ne restera jamais célibataire ! Ou tout du moins, il ne restera jamais sans victime, c’est impossible pour lui… D’ailleurs, moi perso, depuis cette histoire, les gens qui n’ont jamais passé un mois célibataire dans toute leur vie, je trouve ça louche ! Je dis pas que toutes ces personnes sont des PN, je dis juste que je trouve ça un peu bizarre… 

Revenons-en à Paulette ! Paulette est devenue la nouvelle super amie de ma PN. C’est sa meilleure amie virtuelle qui les a présentées, je ne développerai pas ce point, inutile dans l’histoire… Textos, week-end, vacances, bref, je n’existais plus et surtout nous n’avions plus de vie de couple, plus aucune complicité, plus rien. Ça a duré 4 mois.

Plus les mois passaient et plus je me demandais ce que je foutais encore là ! Je lui trouvais et surtout ME trouvais des excuses… On avait un appartement ensemble, des nouveaux projets, des potes en commun etc etc etc…

Et puis évidemment je détestais Paulette, alors que je ne la connaissais même pas !

Prendre la décision de partir, la survie…

L’avantage d’être surdouée, c’est que notre cerveau fait des associations, j’ai envie de dire, malgré nous… Toutes les séances d’analyse qu’on avait faîtes avec A., la liste des 30 caractéristiques, les comportements incohérents, humiliants, le chaud, le froid, les vacances horribles au lieu du rêve ! Mes récentes recherches sur les pervers narcissiques et la manipulation… Bref, je commençais à me rendre compte que j’étais dans une relation toxique, malsaine, merdique et surtout que j’avais une vie qui ne me convenait plus… Est-ce que j’étais prête à la quitter pour autant ? Clairement Non… Une drogue je vous dis…

Et puis le déclic… Après un week-end ou on était censé se retrouver, qui n’avait été, en fait, que frustration et  foutage de gueule… Je lui ai dit que je ne m’y retrouvais plus et que j’avais besoin d’air, de prendre du temps pour moi et pour réfléchir.

Elle n’a pas dit non, au contraire, elle allait avoir tout le temps qu’elle souhaitait pour voir Paulette ! 

La prise de conscience, merci la thérapie !

il y a un an aujourd’hui (je viens, au moment où j’écris, de m’en rendre compte ! Coïncidence ? Hum je ne pense pas 😉 ) j’avais rendez-vous avec Anne. C’était un mardi, je m’en souviendrai toute ma vie.

Le premier déclic, le miroir de l’autre.

Je lui explique, au début de notre rendez-vous, que tout va bien dans ma vie, sauf dans mon couple ! Et là, stupeur dans ses yeux, accompagnée de cette phrase « Mais, Mélanie, parce que vous êtes toujours avec ? » Je sens vraiment la détresse dans sa voix, la peine dans son regard et toute son empathie pour moi et ma situation…

Ce n’est plus la psy qui parle mais plutôt une sorte de Maman ou d’amie bienveillante… Je lui explique alors que j’en peux plus, que c’est l’enfer et que j’ai pris la décision de faire le point… C’est dans le regard d’Anne et sa détresse pour moi que j’ai compris que je ne pouvais et ne devais plus continuer comme ça.

Lorsqu’elle me demande si je suis prête à la quitter, j’ai cette réponse, qui me glace encore le sang aujourd’hui : « Non, je ne peux pas, je ne suis rien sans elle ».

Pour les gens qui me connaissent, depuis longtemps ou non, je crois que cela semble impossible d’imaginer ces mots sortir de ma bouche… Même moi, lorsque je l’ai dit, je me suis rendue compte de la détresse dans laquelle j’étais tombée…

Prendre conscience de cette autre personne qu’on est devenue à cause du pervers narcissique.

Ce n’était plus moi, je ne me reconnaissais plus ! Depuis quand je faisais dépendre ma vie de celle de quelqu’un d’autre ? Où était passée la personne forte et déterminée ? Éclair de lucidité, première prise de conscience !

Deuxième prise de conscience, en venir aux mains ! Je déteste la violence sous toute ses formes, mais la violence physique… Impossible et inacceptable !

Et surtout impossible de me voir, moi, la personne douce, gentille et bienveillante que je suis, sortir de mes gonds et être prête à lever la main sur elle, à force de me pousser à bout. Je refusais de dépasser mes limites et de compromettre une des valeurs qui me tient le plus à coeur. 

J’en avais déjà compromis bien trop ! Et ça aussi c’est tellement caractéristique des pervers narcissiques. Vous faire repousser vos limites. Pas dans le sens du dépassement de soi, non, non, non… Au contraire, voire jusqu’où vous serez prêt à transgresser ce en quoi vous croyez, pour lui !

La soirée de trop, Merci Paulette !

Enfin la dernière prise de conscience ! La soirée de trop…

Pervers narcissique : mensonges, encore et toujours !

Trois jours après avoir vue ma psychologue et le fameux, vous êtes toujours avec… Ma PN est sortie avec sa soi-disant meilleure amie virtuelle, marionnette dont elle se servait pour voir Paulette, puisque c’est elle qui les avait présentées !

Elles devaient être toutes les deux mais bien évidemment je comprends dans la soirée que Paulette les a rejoint. Je m’y attendais, j’étais sûre que ça allait se passer comme ça, et pourtant, je pète littéralement un câble, mais genre vraiment gros pétage de câble !

Je pense que ce soir-là, je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables ! Je peux vous dire qu’il en existe un paquet, et que chez Vice Versa, y a une sacrée carence en personnages ^^ !

Impossible de dormir, j’oscille entre pleurs, colère, tristesse, angoisse…


Votre vie s’écroule en quelques secondes

J’ai l’impression que ma vie est en train de s’écrouler et c’est le cas ! On arrive au bout, je le sens, je le sais… D’un côté, ça me soulage et de l’autre, j’ai aucune idée de ce que je vais faire sans elle ! Je l’appelle, et au téléphone, scène d’anthologie, gravée dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours…

Je me revois hystérique, en train de lui hurler dessus, et j’entends de l’autre côté, une voix que je n’avais plus entendue depuis deux ans et demi ! La voix de nos débuts, celle qui m’avait séduite, douce, empathique.

Après l’angoisse, le soulagement

Cette fois, aucun doute possible, tout devient clair, Paulette est là ! Paulette est juste à côté ! Elle lui joue le masque de la meuf gentille et drôle qui sort avec une dépressive hystérique complètement marteau (oui Moi quoi !). Une fois de plus, mon sang se glace…

Cette fois c’est terminé, je ne peux et ne veux plus supporter ça. Je me tape l’angoisse de ma vie puis, je redescends, je me calme, j’analyse, mon cerveau se remet en marche…

Comme un réveil, comme si le brouillard qui m’embrumait le cerveau depuis des mois et des mois se dissipait, d’un coup… J’ai vraiment une sorte d’éclair de lucidité. Je prends conscience de mon état, et je m’en veux. Je m’en veux de l’avoir laissée me faire ça.

La fin de la mascarade

Je lui annonce au téléphone, à 1h du matin, ce qui se réalisera dans les jours, les semaines et les mois qui suivront… Je pense que je savais, je savais déjà tout ce qui allait se passer car comme souvent, tout avait déjà été anticipé dans ma tête… Il fallait juste prendre la décision… 

Elle, incapable d’aimer, incapable d’empathie est sortie jusqu’à 7h du matin et a découché, sans me donner aucune nouvelle. Voilà, c’est ça un pervers narcissique, peu importe l’état dans lequel vous êtes, il s’en fout. Il ne vous aime pas, il n’a aucun état d’âme.

Dès que vous ne lui êtes plus utile, vous n’êtes plus rien à ses yeux. Elle avait trouvé une autre proie, ce qui finalement, pour moi, a été une chance…

Ma conclusion

C’est plus facile de quitter un PN qui est déjà sur une autre victime. Il vous « laisse partir », du moins en apparence, plus facilement. Car, avec un PN, la manipulation ne s’arrête jamais, et la souffrance qu’il vous inflige non plus.

J’ai mis des mois à m’en sortir. Même après, je lui trouvais encore des excuses, et j’ai même pensé qu’on pouvait être amies… Bisounours que je suis ! Je me suis ramassée, ramassée, ramassée…

Puis mes amis, ma famille et A. m’ont aidé a définitivement couper les ponts. C’est la seule et l’unique solution. Je le sais aujourd’hui, j’en suis persuadée. Fuir et accepter.

Cette relation m’a appris qu’il était important de se faire aider, qu’il ne faut surtout pas s’isoler, prendre les mains qu’on nous tend. Si vous êtes zèbres, j’ai surtout envie de vous dire, faîtes-vous confiance ! Quand y a un doute, y a pas de doute…

Se remettre à vivre après la rupture avec un pervers narcissique

Depuis cet article, qui a maintenant plusieurs années, j’ai recommencé ma vie. J’ai de nouveaux amis. J’ai rencontré quelqu’un d’exceptionnel avec qui je suis partie vivre un an à l’étranger. Aujourd’hui nous avons acheté un appartement ensemble. 

Elle ne m’a jamais maltraité, jamais fait douter. Elle me soutient dans tous mes projets, notamment le blog. J’ai aussi appris à me valider seule, à me faire confiance. Cette histoire m’a permis de mettre de l’ordre dans ma vie et faire enfin les meilleurs choix pour moi.

J’espère sincèrement que vous arriverez à dépasser ce qui vous est arrivé afin de devenir enfin la personne que vous méritez d’être.

Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve qui suit la rupture avec un pervers narcissique.

Tu peux aussi trouver plus d’infos, de ressources et d’outils sur le Haut Potentiel dans le livre témoignage de Mel POINAS. Avec beaucoup d’humour, Mel raconte la découverte de son Haut Potentiel et les routines qu’elle a mis en place pour enfin trouver sa place !

Le livre

Écrit par une HPI !
Un témoignage et des solutions concrètes pour découvrir, comprendre et apprendre à vivre en étant HPI.

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  1. Selly Mélanie

    Bonjour !
    Je m appelle Mélanie lol , je vous remercie pour votre blog qui m à permis de me sentir moins seule , j ai 37 ans et suite à une relation toxique avec un pervers narcissique, on m a dit que j étais surdouée , choc et coup de massue mais qui a révéler d ou venait ma différence . Le plus compliqué pour moi actuellement c est que mon ex utilise notre fille de 2 ans et demi pour m atteindre et c est insupportable sans compter l image qu il a dépeint de moi à tous notre entourage basé sur des mensonges, voilà pour faire court …en tout cas merci !

    1. Mélanie!!! Je suis dans la même situation, j’ai vécu 13 ans avec un PN et la naissance de notre fille a été une révélation, un déclencheur qui m’a permis d’ouvrir les yeux.
      Aujourd’hui elle a 20 mois et je me fais énormément de souci, tant pour comment me reconstruire et la protéger sachant que j’aurai toujours un lien avec lui et je suis encore extrêmement fragile….
      Des conseils?
      Bon courage en tout cas!!!!
      Lucie

  2. Bonjour
    Je viens de lire votre post. Je vais lire après tout les liens qu’il y’a.
    Juste vous dire, je suis un homme de 48 ans, je sais pas si je suis zèbre ou pas. Je viens de la perdre (3semaines). Je sais j’ai dit perdre. Mais elle est mon autre part qui m’a toujours manqué. Je veux pas croire qu’elle perverse envers moi.
    Même si nos histoires sont différentes, votre réponse à la psy pour la séparation, vos angoisses et insomnie, enfin tellement de choses, font que je ressens tout cela aussi.
    Aujourd’hui, je suis mort et je connais la définition du mot.
    Je sais pas dire si j’aurais votre résilience mais j’ai pris tellement de coup de la vie en 6 ans que je crois avoir épuisé mon stock.
    Je lis et relis le poème Invictus pour essayer de ne plus ni gémir ni pleurer.
    J’y arrive pas.
    Mais comme je lui ai dit ma vie c’est de la merde.
    Je vous rassure, je pense pas avoir le courage d’y mettre un termes. J’ai 2 enfants dont un que je soupçonne d’avoir ce don qui est aussi une malédiction, les zebrures. Alors, je vais peut être trouvé une petite dose de force pour continuer à mettre un pied devant l’autre. Pour eux. Mais c’est pas suffisant pour être vivant.
    Pourquoi, je vous dis ça?

    Je suis quand même heureux pour vous et vous souhaite dle plus beau

    1. Bonjour Jean,
      Ne vous inquiétez pas, au début c’est très difficile…
      Et puis petit à petit, on ré-apprend jusqu’au jour où on s’en fout, cela ne nous atteint plus (oui promis c’est possible) 😉
      Courage, partir / se séparer c’est le plus difficile. Tout comme les effets d’une drogue, le sevrage est un peu violent mais après vous retrouvez toutes les saveurs de la vie !!!
      Prenez soin de vous.
      Mel

  3. Juste… Merci …
    Pour votre partage, pour les éléments qui me permettrons de voir certaines choses différemment, et pour l’espoir… On peut se sortir de ce genre de situation … c’est important de le garder à l´esprit !

  4. Merci pour vos encouragements et votre optimisme
    Trop de choses à combattre dans la tête
    Je suis épuisé de tout les combats, je plonge…unique solution
    Beaucoup de bonheurs à vous et continuez toujours…
    Un zèbre, c’est vous.
    Il se relève et fait le monde plus beau

  5. Bonsoir Mel,
    J’ai trouvé tes articles sur les PN très intéressant et très dérangeant car… tellement de similitudes avec ma propre vie et ma propre relation. Mes amis me l’ont pourtant répété tant de fois : « Arrête de vouloir l’aider à changer, il ne veut pas changer c’est un PN. Tu ne pourras que souffrir avec lui ! Comment peux tu accepter ça avec ton intelligence et tes capacités à sentir les gens ? » et aujourd’hui… Je me suis fait virer une fois de plus de sa vie pour une autre femme (la première fois que c’est arrivé, j’ai attendu son retour, son envie de me reprendre dans sa vie. Ce qui s’est produit 4 mois après… avec toutes les excuses que l’on peut imaginer pour jouer double jeu avec elle et moi encore un moment ensuite).
    Et la semaine dernière j’ai écrit ce texte qui représente ce que je ressens aujourd’hui car même si j’ai conscience de ce qu’il est et de ce que cette relation a de toxique pour moi, j’ai du mal à le sortir de ma tête et surtout de mes tripes (le manque est là quotidiennement) malgré les violences psychologiques, verbales et physiques.
    Aujourd’hui j’aimerai pouvoir passer à autre chose, m’ouvrir à de nouvelles histoires… sans oublier, pour ne pas refaire les mêmes erreurs mais sans perdre cette empathie et ces caractéristiques des « zèbres » que j’ai eu tellement de fois envie de changer pour ne plus souffrir, ne plus me faire avoir et en prendre plein la tête.
    Le texte :
    La sensation de l’aimer encore s’étiole de jour en jour
    Une nouvelle rencontre se présente activant une autre flamme
    Me donnant le droit de vivre une nouvelle histoire
    Encore faudrait il en avoir envie…
    Les bons souvenirs qui seuls voulaient demeurer, s’estompent peu à peu
    Pour laisser la place aux désagréables qui ressurgissent avec la même douleur qu’au moment où ils se sont produit
    Pour ne pas oublier le mal qui a été fait
    Pour ne pas replonger une fois encore
    malgré l’envie qui prend aux tripes…

  6. Bonjour, merci de prendre le temps de partager votre expérience. Je crois que je sais depuis le début que ce n’est pas une personne pour moi. Ce que vous avez vécu est très similaire à ce que je vis. Subir ne me ressemble pas du tout et pourtant… j’ai vécu pas mal de choses mais cette relation est vraiment traumatisante. Je connais la suite et je m’indigne déjà face aux mensonges qui suivront mais peu importe, sortir de cette emprise malsaine est le plus important. Merci encore, je me sens moins seule.

  7. Bonjour a tous,
    Merci pour avoir partager ton experience similaire a ce que je vie depuis trois ans avec cette « magnifique » utilisatrice.
    Pour moi la lune de miel est bien finie mais, pour me garder a son contact elle me presente encore parfois son masque de seduction quand elle a besoin de moi !
    Ce qu il y a de plus fou dans tout cela c est que mon conscient est tout a fait informe de la cruaute et de l exploitation de cette femme. Mais malgre tout je replonge des qu elle me siffle !
    J ai mal depuis si longtemps et j ai la honte de moi qui s accroit a chacune des blessures qu elle se delecte a me faire.
    Ce qui me fait le plus souffrir c est le detachement et le rejet integral qu elle a envers toute l humanite dont elle peut faire preuve.
    Arrive dans mes derniers retranchements, je suis tellement decu par cette relation et la veritable nature que « contre nature » je coupe tous ces liens avec elle.
    C est la seule solution la fuite, je ne peux plus m offrir de la sorte pour ensuite me questionner et me detruire.
    Tout comme vous cette relation m a permis de me remettre en cause et me questionner son moi.
    Suis je normal et qu ai je fait de mal ?
    Reponse trouve aupres d un therapeute, vous etes raye et axe sur les autres, que sur les autres, au service de …
    Donc j essaye de penser a moi et rien qu a moi avant tout.
    Bon courage a vous tous dans ce detachement aux autres …..

  8. Ginnette Celsan

    Bonjour
    Votre vécu semble une analogie quasi parfaite de mon mariage. Je suis en procès de divorce avec un PN après 14 ans de mariage.
    Cette phrase: “Quand y a un doute, y a pas de doute” est devenue emblématique pour moi depuis bientôt une année,
    J’ai l’impression d’etre en train de lire mon histoire.
    Merci de l’avoir partagé

  9. Bonjour Mel, merci pour ton témoignage qui m’a énormément fait réfléchir. J’ai connu une PN et effectivement j’ai essayé de trouver toutes les explications possibles à son comportement y compris ce qu’elle m’a fait subir de plus cruel.

  10. Arnaud aline

    Bonjour,
    Je viens de me découvrir Zèbres non diagnostiquée mais les ressemblances sont flagrantes.
    Cette révélation a déstabilisé mon PN qui jusque-là avait toute mon admiration.
    Et je revois très bien toutes ces fois où j’ai senti ce truc qui cloche et ou il sortait les rames pour s’en sortir. Souvent ça me retombait dessus d’ailleurs !
    Sans cette relation je ne me serai sans doute jamais trouvée. Je continuerai de sauter de job en job en me considérant comme une personne trop sensible et éternellement insatisfaite.
    Aujourd’hui je suis heureuse de savoir que je suis juste une grande curieuse émerveillée par la vie.
    Demain, je dois allé travailler avec mon PN pour patron car j’ai mis un terme à notre relation tout doucement ces dernières semaines.
    J espère être bien préparée à toutes ces remarques désobligeantes. Et surtout j’espère ne pas céder à l’angoisse de me retrouver sans travail avec ma maison qui vient de se terminée et mes 2 ados.
    Je me fais accompagné par mes amies qui ne m’ont jamais jugée malgres toutes ces fois où il a dépassait les bornes.
    Je remercie le travail que vous faite et les informations pertinentes que vous me donnez.
    Ça rend plus forte, plus sur de soi et confiante en un avenir plus calme.

  11. Je crois que j’aurais pu écrire chaque mot, chaque émotion, chaque état d’âme, chaque péripéties, chaque scène, chaque rôles…mais avec un homme, et flic de surcroit….c’est à la fois effrayant et désolant de constater que les PN ont quasi tous le même modus operandi… c’est si navrant de constater de s’être fait avoir par des êtres si peu créatifs et creux, de les avoir idéalisés… le même scénario, les mêmes remises en question, même votre mise en scène finale de séparation est identique à la mienne…objets que nous sommes dans une pièce de théâtre où nous voulons désespéramment avoir le 1er rôle^^

  12. différencielle

    Bienvenu au CLub des Zèbres qui se font avoir . De mon côté il a fallut cumuler PN pro et Perso pour que je comprenne!
    Ce que j’ai compris c’est qu’il n’y a pas de bourreau sans Victime. Autrement dit c’est parce que j’étais une mendiante d’Amour et de reconnaissance que j’ai attiré à moi ces PN. Autre chose, la colère non exprimée est une nourriture dont se nourrit le PN.
    En résumé rencontrer un PN est effet une magnifique opportunité pour : reconstruire l’estime de soi , apprendre à poser les limites et à considérer que personne n’est plus importante que SOI !

    1. Merci pour tous tes articles. Beaucoup. Oui il y a un avant/après et c’est très dur de partager cela avec autrui.
      Pendant mes 4 ans de relation avec mon ex, j’ai épluché tous les livres et tous les sites pour essayer de le comprendre. J’ai voulu croire qu’il était ainsi envers moi parce qu’il était surdoué (il était thqi) et qu’il s’était mis une carapace. Mais plus tard, après ma relation, j’ai compris qu’il était PN et qu’il avait toujours tout maîtrisé. Il la voyait, ma souffrance.
      Et j’ai appris quelque chose que je n’avais pas soupçonné, toute obnubilé que j’étais de l’aider : je suis zèbre… 🙂

  13. Juste merci
    Je me revois il y a qqs années entre ses griffes. Au final c’est lui qui est parti et m’a jeté. La reconstruction n’est pas encore terminée. Pourtant 3 ans déjà que tout a pris fin. La route est longue et difficile.

  14. Hello,

    Je ne suis toujours pas bien sûr de ce qu il s est vraiment passé. Tu dis que si il y a un doute il n y en a pas.
    Je reste aujourdhui super dependant affectivement , et c est difficile d avancer 16 mois après la rupture. Presque tout le monde me dit d arrêter de lui parler .
    On ne se parlait plus depuis 7 mois , et la derniere fois on se tournait autour ( ça apres 9 mois de rupture)
    On s est revu pour un papier, Elle en a profiter pour me dire qu Elle aller en NZ avec son nouveau copain … En me soufflant son nom au passage.

    C est Elle qui a rompu , j etais completement depressif et je ne gerais plus grand chose.
    On a rompu mais en restant dans cette illusion d un couple jusqu au dernier jour.

    Après j ai essayé de comprendre Mon etat, j etais en sideration je pense dans un etat ou je n arrive pas vraiment à me battre , pas vraiment à fuir, je restais souvent comme paralyser à marcher sur Des oeufs pour be pas Reveiller le dragon.

    Je me demande si Elle etait PN , je me demande si elle n etait pas aussi HP.

    À force de m interroger sur cette relation et sur moi meme , j ai aussi été diagnostiqué HP.
    Mais je me pose toujours Des questions sur Elle , sur moi. Si il y avait vraiment un fautif. Je prends encore souvent son point de vu.
    Je me dit souvent que si je m etais affirmer plus on aurait pu vivre heureux.
    Quelqu un peut il me remettre les idees en place par rapport à ma derniere phrase?
    C est comme si je ne veux pas y croire , n arrive pas à lacher prise mais sans quoi ma vie s effondre. J ai besoin de me reconstruire avec Des gens simples et bienveillant pas in nouveau jeu.

  15. Bonsoir Mel, c’est après avoir lu votre livre que je tombe sur cet article tellement évocateur. J’ai vécu une histoire analogue où j’ai été mis sur la touche au profit d’un autre puis des autres puis littéralement détruit psychiquement par ma compagne après 13 ans de relations. Et c’est à ce moment que le sursaut s’est produit de mon côté, j’ai consulté et la révélation a été rapide : une manipulatrice. Perverse narcissique, borderline ou les deux à la fois, je ne saurai peut être jamais mais j’ai souffert et je souffre encore le martyr au moment de me sevrer de cette drogue dure. Un peu zèbré, détectée assez jeune, votre livre m’a donné envie de fuir cette personnalité toxique et de me (re) trouver…
    Merci pour votre témoignage.

  16. Merci pour ce témoignage.
    J’ai vécu avec un PN pendant 2 ans et demi, il m’a joué la séduction pendant 2 ans tout en gardant beaucoup de flou et de communication paradoxale. J’ai toujours senti un malaise. J’excusais ses comportements et craintes car il m’avait exposé tous ses malheurs passés, se victimisant, en justifiant certains comportements par rapport à ses douleurs, trahisons passées.
    Sa violence psychologique s’est accrue au bout de deux ans, il connaissait toutes mes failles, J’ai fait part de ses comportements à une amie commune, il l’a su et pour sauver probablement son image a voulu renverser les choses. il m’a poussée à bout, littéralement, jusqu’à me rendre violente physiquement. Et ainsi passer à nouveau pour une victime et me décrédibiliser. J’ai beaucoup culpabilisé, il en a joué, il avait tout les pouvoirs sur moi.
    J’ai fini par réussir à le quitter, Il a tout tenté pour me reconquérir, j’ai réussi à ne pas céder mais j’ai mis 9 mois avant de couper définitivement les ponts. Aujourd’hui je me reconstruis, Je sais que la route est longue, mais j’ai su apprendre et évoluer!
    Comme vous le dites bien dans un de vos articles, vivre ce type de relation marque à jamais, il faut vivre avec et se relever avec plus de confiance et soi et de force.

    1. Bonjour.
      Je viens après plusieurs années de comprendre que j’avais affaire à un Pervers Narcissique, et votre témoignage ainsi que de nombreux autres lus depuis hier m’ont confortée dans ce sentiment. Sauf que moi, je ne peux pas le quitter, c’est mon voisin ! 😀
      par contre il a bien pris soin de faire le vide autour de moi auprès des deux autres voisins proches, par sa médisance, et je le vis très mal. Sans solution possible bien sûr. :-/
      bonne continuation.
      Elise, qui a aussi compris pourquoi être un zèbre faisait d’elle une cible privilégiée pour ce genre de personne, pas de bol.

  17. Bonjour
    Votre article m’aide énormément à voir clair dans une relation qui dure depuis des années et qui me fait très très mal . J’avais déjà quelques soupçons en ayant déjà lu quelques articles sur les PN mes plus jolies, votre blog et les article correspondant est plus je retrouve toutes les caractéristiques. ! Mais c’est tellement dur quand on est accro !!! Merci pour vos articles !

    1. Bonjour, je viens de tomber sur ton témoignage, je me reconnais dedans.
      Je ne pense pas être zèbre ( je pense plutôt mouton avec elle).
      Tout va bien dans ma vie (hors couple), je suis en décalage avec mes collègues, tout le monde est content le vendredi, bcp moins le lundi. Perso le week end signifie être a la maison, ne pas trouver sa place, critiques, explications sans fin de la part de ma copine. Tout le temps de se plaindre de tout faire, quand on propose de faire elle a toujours une excuse pour pas qu’on le fasse, soit parce que suis trop lent, que les filles vont se coucher a minuit si je m’occupe du repas, telle chose est faites comme ça et pas autrement.
      Je vois peu de monde en dehors du boulot, j’invite personne a la maison pour pas l’entendre râler, je fais tout ce qu’elle veut pour la satisfaire mais ça ne va rarement.
      Après je ne sais pas si elle est PN, car elle souffre d’anorexie mentale, elle est dans le contrôle de tout. Elle est nerveuse, elle ne tient que par les nerfs. On me dit que ce n’est pas a cause de sa maladie qu’elle doit me traiter comme elle le fait.
      En tout cas nerveusement je n’en peux plus, a chaque dispute c’est chantage, que je m’en fou d’elle, que je n’aurai jamais les enfants si on se quitte. A ce jour je suis parti, ça fait trois jours, je n’ai reçu qu’un message où elle me fait culpabiliser.
      J’ai envie de la quitter pour ne pas revivre cet enfer ( elle me dit que c’est moi qui ai un problème, d’aller voir un psy), le problème c’est la culpabilité au vue de sa santé ( elle sait très bien en jouer)
      Dsl pour le message long et un peu décousu, c’est un peu le bazar dans ma tête 🙂

  18. Bonjour Mélanie,
    Depuis quelques temps je prends le temps de lire vos articles du blog (tous passionnants).
    Merci de nous partager une part d’intimité, sujet pas facile que personnellement m’est difficile à aborder car j’imagine pas à en arriver là.
    Votre histoire me parle.
    Aujourd’hui je suis en grande interrogation. En effet je n’ai jamais passé de test et je me demande dans ma relation si c’est moi ou elle la PN ?
    En tout cas je vais continuer à lire vos articles.
    Merci

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