Surdoué, Zèbre, HPI ou non, éclairez ma lanterne, Monseigneur !
Si vous êtes là, c’est sûrement parce que vous vous posez cette question ! Ou alors vous souhaitez savoir si une personne de votre entourage pourrait être un petit zèbre ou non ?
Le jour où j’ai compris que j’étais sûrement un zèbre.
Je me souviens ce jour précis où j’ai eu comme une illumination… Je zonais comme une grande partie de mon temps sur mon fil d’actu Facebook…
Depuis quelques temps je cherchais des infos sur les sciences cognitives et comportementales, la psychologie, le développement personnel etc, les grandes passions de ma vie depuis 3 ans !
Et vu que Facebook est intelligent (non en fait il met juste des trackers partout et espionne nos centres d’intérêts) mais perso, moi ça m’arrange bien.
Depuis plusieurs semaines, je vois des videos d’animaux, des propositions de voyages et des articles sur la Nouvelle-Zélande. Bref, je me disperse… Cerveau qui ne s’arrête jamais.
L’article de la révélation !
Donc, j’étais sur mon fil d’actu Facebook, et là je vois un article du blog Madmoizelle sur la douance. Portée par ma curiosité, je lis l’article, et surtout les caractéristiques qu’on attribut aux hauts potentiels. Et là, au rappel de ces caractéristiques, j’ai eu un doute… Un énorme doute. Et en fait c’est comme si à la lecture je savais, je me reconnaissais en tout dans cette description…
Et ma petite voix m’a dit, mais oui c’est ça, fais toi confiance !
Être zèbre, la sensation de décalage.
Je crois qu’on est tous différents, comme les zèbres qui se ressemblent tous, mais en fait pas deux zèbres sur toute la terre n’ont le même pelage et les mêmes rayures… Et ben je crois que pour nous c’est pareil (et je suis d’ailleurs persuadée de cela pour le monde entier).
J’adore cette citation de la série Sense8, que vous retrouverez d’ailleurs dans ma page à propos, et qui résume bien la vision que j’ai des hommes et du monde.
QUI JE SUIS ? Je crois que celui que je suis est tout à fait semblable aux autres, je ne suis pas meilleure, je ne suis pas pire ! Pourtant il n y a jamais eu personne et il n’y aura jamais personne comme vous… comme moi… Sense8 S2E01
Qui suis-je ? Une personne différente et atypique !
J’ai, comme beaucoup de zèbres, ce parcours très atypique ! Et d’ailleurs, je suis une personne atypique. Je ne laisse pas les gens indifférents, en général soit on m’adore, soit on ne me supporte pas… Et c’est tant mieux, on ne peut pas plaire à tout le monde, et plaire à tout le monde c’est plaire à personne…
Ensuite, il y a cette sensation de décalage perpétuel d’être TROP ! Je pense que les zèbres on a ce côté too much… On est trop sensible, trop émotif, trop rapide, trop visionnaire, trop lucide, trop rapide, trop attachant, trop attaché… Il est difficile de nous suivre, de nous comprendre…
Des caractéristiques qui se révèlent très jeune, dès l’enfance.
Je me rappelle très bien de mon enfance, même des souvenirs lorsque j’étais très jeune, entre mes 2 ans et mes 6 ans. Enfant, j’étais intéressée et curieuse de tout, je me posais toujours 15 000 questions et heureusement, j’avais des parents très patients.
Les questions existentielles des enfants précoces !
Ma mère répondait à mes questions improbables du style, pourquoi il y a des poulets et pourquoi il y a des hommes. Comment une cellule a pu créer et un poulet, et un homme ? Pourquoi une fourchette s’appelle une fourchette et pas une cuillère ? Pourquoi tous les hommes, ils ne parlent pas la même langue, pourquoi une journée ça fait 24h, comment on sait que la terre est ronde ? Pourquoi il y a des pauvres ? Pourquoi il y a des gens noirs et des gens blancs. Pourquoi, pourquoi, pourquoi…
Et ma maman que j’adore, dans toute sa bonté, m’expliquait l’histoire du poulet et pourquoi la terre est ronde… Elle aurait dû être professeure des écoles ! Elle aurait été parfaite dans ce rôle. Très tôt, j’ai eu d’énormes facilités à l’école, et en même temps, je me sentais très seule, j’arrivais pas à me lier avec les autres élèves.
Un premier repérage : douée, haut potentiel, par mes institutrices
Mon institutrice, à la petite section, avait déjà dit à mes parents que j’avais des facultés supérieures à la moyenne. Au début des années 90, en Haute-Loire (oui, même combat que la Creuse et le Larzac, même si j’adore ma région ^^) on n’était pas hyper branché douance, développement personnel et psychologie ! Et pour mon côté autiste, on disait juste que j’étais une enfant sage…
Une intégration qui peut être difficile dans les petites classes.
J’ai évolué tranquillement mais sûrement jusqu’au CP. Là, le décalage a commencé à se sentir, je parlais tout le temps, j’avais besoin de communiquer, avec la maîtresse, avec les autres… Je m’ennuyais parce que je finissais les exercices vite et que j’attendais beaucoup que les autres élèves aient fini. J’ai appris à compter et à lire très vite.
Avoir sauté une classe : un premier signe ?
J’ai donc sauté une classe, et commencé le programme de CE1 sur mes 2 derniers mois de CP. En CE2, je me sentais plus à l’aise, j’étais avec des enfants plus grands, j’ai enfin eu des vrais copains. En CP ma seule copine était en CM2 et mes parents trouvaient ça un peu bizarre…
J’ai eu d’ailleurs très peur qu’elle parte à la fin de l’année du CP, parce que j’allais encore me retrouver toute seule ! Mais non, heureusement au CE2, j’ai fait partie d’un petit groupe, dont certains avec qui je suis encore amie aujourd’hui. On se voit moins, mais on est toujours en contact.
Enfant, l’école, un lieu d’épanouissement.
Au CE2, mon cerveau fonctionnait toujours à plein régime, je m’en sortais très bien, donc rebelotte, on souhaite me faire sauter une autre classe, en tout cas, la maîtresse l’évoque, comme à peu près toutes les précédentes.
(Cela, je ne le savais pas à l’époque c’est en en parlant avec mon Papa que je l’ai su). Mes parents hésitent, une classe c’est bien, 2, le décalage d’âge, de maturité etc, cela pourrait devenir compliqué. Je reste donc avec mon groupe d’amis et passe en CM1.
L’école, un lieu où j’étais à l’aise en tant que petit zèbre
J’ai toujours aimé l’école, je n’ai d’ailleurs jamais arrêté de faire des études, même encore aujourd’hui ! A 30 ans, je continue toujours d’apprendre, j’aime toujours autant les études et en “reconversion” je suis devenue prof dans l’enseignement supérieur.
Finalement, je n’ai jamais vraiment quitter l’école.
Pourquoi certains enfants surdoués n’aiment pas l’école ?
Je crois que certains surdoués ont peur de l’école. Je pense que ce n’est pas de l’école qu’on a peur quand on est Haut Potentiel, mais plutôt du jugement des autres. Du décalage avec ses camarades. Mais, on aime apprendre et on a soif d’apprendre ! C’est d’ailleurs quand on apprend plus, ou pas assez vite à notre goût, qu’on s’ennuie…
Le matin, à la primaire, ma Maman me posait plus tôt à l’école avant son travail, j’étais à la garderie du matin, et j’arrivais souvent dans les 3 premiers enfants à l’étude.
Je passais tous mes matins, TOUS sans exception, à jouer aux dames avec la dame qui nous gardait (qui devait avoir 50 ans à l’époque !). J’ai toujours été plus à l’aise avec les gens plus vieux, même très jeune, quand j’allais chez des copains, je finissais toujours par plus discuter avec leurs parents… qui devaient d’ailleurs me trouver très bizarre entre 7 et 11 ans !
Pourquoi je n’ai pas été détectée zèbre enfant ?
Je pense que pour mes parents, j’étais normale ! En fait, ils ont eux-mêmes un parcours qui fait, qu’ils ne se sont jamais vraiment posés la question de est-ce qu’elle est surdouée ?
Mon père est très intelligent, il a un QI plus élevé que la moyenne, il a sauté une classe quand il était petit. Quand à ma mère, elle est très sensible, et elle a une grande finesse d’esprit, une culture incroyable et elle s’intéresse à tout.
Ma grande soeur est aussi vive d’esprit que moi, on se ressemble d’ailleurs sur beaucoup de choses et on s’oppose dans beaucoup d’autres. Quand on a un projet, on est à fond, et on est capable de passer du coq à l’âne en très peu de temps.
Je crois qu’avec leur background, et ma grande soeur qui avait à l’époque le même profil que moi, ils se sont dits que tout allait bien et que c’était plutôt une chance d’avoir des facilités à l’école mais sans se poser plus de questions !
Être zèbre, la réponse aux attentes de toute ma vie.
J’aurais pu être détectée dès la maternelle, car en petite section ma maîtresse avait parlé de la douance à mes parents. Puis ensuite on en a reparlé à la primaire, mais, ça ne s’est pas passé comme cela, et c’est pas grave. J’ai fini par être détectée et par comprendre !
Et aujourd’hui je me dis que d’une, ça devait se passer comme ça et qu’en plus, ça m’a rendu plus forte et encore plus alerte sur plein de points !
Une scolarité plus mitigée à l’adolescence
Bon derrière j’ai eu une scolarité un peu plus mitigée, tout simplement parce que j’étais devenue un peu flemme et que plus je vieillissais, moins certaines choses m’intéressaient, je dirais même que ça m’ennuyait carrément ! Pas le fond, car je suis toujours aussi curieuse, mais la forme ! Je pense que je suis une surdouée à laquelle le système scolaire de l’époque (qui est malheureusement toujours d’actualité) ne convenait pas !
La WAIS, la validation et le soulagement.
Maintenant, je le sais, j’en suis sûre, je suis surdouée. QI >> validé ; Surefficience affective >> validée !
J’ai passé le WAIS, ce n’est pas une fin en soi le WAIS, mais pour ma part je crois que j’en avais besoin. J’avais trop perdue confiance en moi pour me valider seule !
Evidemment, c’est beaucoup plus simple maintenant, et tous les jours j’apprends à vivre avec cette particularité et à en faire une force 🙂 !
Et vous alors ? Zèbre ou pas zèbre ?
Vous aimez le blog ?
Découvrez Suivez le Zèbre, le livre avec son contenu inédit et ses astuces pour comprendre et mieux vivre ses rayures au quotidien.
Rendez-vous sur la Boutique en Ligne

Sur Amazon
Je vous attends également sur ma page Facebook : SUIVEZ LE ZEBRE
et sur ma page Instagram : @Suivezlezèbre
Prenez soin de vous,
Je vous embrasse
Mel
18 commentaires
Bonsoir,
Incroyable, j’ai l’impression de lire le récit de ma vie…
Même petite fille, même “chute” à partir du collège etc.
J’ai fait un test à 20 ans qui ne s’est révélé ni positif ni négatif. J’étais dans une phase dépressive et la psychologue m’a dit que j’avais sûrement fait exprès d’échouer pour me voiler la face et garder cette impression d’être dans la norme.
Même si je me suis toujours sentie hors-norme, je faisais tout pour m’intégrer. Je voulais faire partie d’un groupe même si nous n’avions pas grand chose en commun.
Quelques mois plus tard, j’ai décidé de me tatouer un zèbre sur l’avant-bras. Il me rappelle que ma façon de penser est totalement unique et qu’elle est belle. Il m’a aidé à accepter cette différence. Par rapport à la norme.
Bref, j’ai rencontré un merveilleux zèbre il y a quelques années, et nous vivons enfin une vie commune qui nous correspond à tous les deux. On ne se sent plus seuls. On se comprend en un regard, on sait ce que l’on est, on n’en parle pas forcément mais ça nous apaise. Quand on a besoin de distance, on se laisse tranquille, pour pouvoir nous retrouver avec nous-mêmes et laisser nos idées couler à flots dans nos cerveaux ! Lui a eu besoin de plus de 2 ans passé avec moi pour comprendre son fonctionnement et pourquoi il était comme il est. Cela l’a soulagé !
Nous attendrons quelques années avant de (re)faire un test si cela nous semble vraiment nécessaire.
Nous sommes partis à 800km de nos familles, vivre dans un petit village perdu du Sud de la France, un village qui était fait pour nous ! Un peu en marge de la société avec de vieilles valeurs.
Et de vieux voisins avec qui l’on adore discuter !
Niveau professionnel, je touche à tout. Mon conjoint aussi. Je suis toujours dans l’action et travaille presque tous les jours de la semaine : garde d’enfants, cours particuliers, animations, locations d’un de nos appartemments, vendeuse en boulangerie, travail auprès des enfants atteints d’autisme, secrétariat… Je n’arrête pas !
Toutes ces expériences m’ont poussé à une réelle réflexion sur la surdouance, la zébritude, et j’ai rencontré pas mal d’enfants qui eux aussi, avait cette intelligence et cette sensibilité toute particulière. J’ai pu aidé certains parents à comprendre qui étaient vraiment leurs enfants, et qui ils étaient eux aussi. En règle générale, l’un ne va pas sans l’autre 😉
Une vie bien remplie mais épanouissante 🙂
Je viens de lire cette article, j’ai vu que vous citiez Sense8.
Je suis HP et j’adore Sense8 je pense que cette série parle de douance j’ai écris cela il y a quelques années si ça vous intéresse :
Nous souhaitons brièvement vous faire part d’une réflexion sur la série
Sense 8 des sœurs Wachowski, ou plus précisément une analyse sur le lien
entre la série Sense 8 et le fonctionnement des personnes dites à Haut
Potentiel Intellectuel (HPI).
Cette série se construit autour de la croyance qu’il y aurait des personnes
dites « sensitives ». Leur fonctionnement serait atypique. En effet, ils
auraient le pouvoir de ressentir les choses avec une très forte intensité
et une finesse impressionnante. Il s’agirait en quelque sorte d’empathes !
Ces empathes sont interconnectés. Au départ, ils n’en n’ont pas conscience.
Ils font partis du même « cercle », c’est-à-dire d’un groupe de personnes
identiques et qui seraient nées le même jour (le 8 août).
Aussi, ces personnes sont liées indépendamment de leur volonté, et attirées
mutuellement tels des aimants et ce tant sur des aspects émotionnels
qu’intellectuels. Le cercle sense 8 est né d’une « mère », Angelica qui les
aurait fait renaitre en quelque sorte.
Les adultes à HPI ont un fonctionnement dit « atypique » qui ressemble
étrangement à celui des fameux « sensitifs » de la série ; en voici
quelques exemples :
1. Leur grande capacité d’empathie.
Le sensitif est un empathe au sein de son cercle. Il ressent les émotions
des autres, il les partage, il les vie comme si elles étaient les siennes.
Il peut même communiquer directement avec les autres sensitifs – dépassant
par la même la barrière de la langue.
Quant au surdoué (ou HPI) il est décrit par les psychologues comme une
personne qui ayant une sensibilité accrue aux émotions des autres. Il se
met affectivement à la place l’autre et de ce fait, le comprend. En
réalité, il réagit autant aux excitations internes (lui) qu’externes
(l’autre). En effet, il a une sensorialité toute particulière, une vraie
sentinelle !
2. Leurs émotions fortes et leur sensorialité importante.
Capheus, Nomi, Riley, Lito, Sun, Will, Kala et Wolfgang, tous semblent
avoir une émotion qui prime dans leur personnalité : Sun et sa colère,
Capheus incarnerait la joie, Riley la mélancolie, comme les parties d’un
tout. Le HPI peut être en difficulté pour gérer ses émotions qu’il ressent
de façon vive et intense, ce qui lui vaut souvent la qualification d’hyper
sensible.
Dans la série, les émotions des uns et des autres se cumulent et de ce fait
sont débordantes.
3. Leur sentiment de décalage par rapport aux autres.
Tous les personnages de la série se sentent différents de la « norme ».
Lito n’assume pas son homosexualité, sensible aux injonctions de la société
et de la culture mexicaine. Will n’est pas un flic comme les autres, il est
plus empathique, plus sensible ce qui l’amène à faire des choix qui vont à
l’encontre des attendus (il sauve un jeune d’un gang quand les autres
l’auraient laisser mourir), Riley, qui s’isole, vit la nuit et cherche à fuir les autres. Kala qui ne comprend pas, alors que toutes rêves d’épouser
Rajha pourquoi elle, n’est pas si enthousiaste. L’adulte HP qui n’a pas
encore été identifié ressent souvent un décalage inexpliqué par rapport à
la norme. Il n’a pas les mêmes centres d’intérêts, il a une pensée dite
« divergente » qui peut l’amener à se sentir « décalé », « bête » et
renvoyer aux autres une image d’une personne étrange, bizarre.
4. Leur capacité d’adaptation et « faux-self ».
Le sentiment de décalage nécessite de trouver des stratégies adaptatives
pour se fondre dans la masse et ne pas être catalogué comme fou. C’est Will
qui comprend le premier dans la série que le mensonge est nécessaire pour
se protéger (il ment à son thérapeute et nie ses propres visions concernant
Sara Patrell).
Mais c’est aussi Lito, qui accepte de jouer le rôle de « el caïdo » dans sa
vraie vie ou encore Kala, fiancée à un homme dont elle n'est pas amoureuse.
Le « faux self » est une des caractéristiques du HP non détectés. Il
apparait nécessaire pour réduire ce sentiment d’écart qui existe entre soi
et les autres. Ce « faux-self » amène la personne à mentir aux autres mais
surtout à se mentir à elle – même !
5. Des proies idéales pour les pervers narcissiques (PN)
Comme le HP, le sensitif est une proie parfaite pour le PN. Whispers (et
son organisation BPO) utilise sa grande intelligence pour faire du mal. Il
traque les sensitifs, veut extraire leur pouvoir, leur soustraire leur
force.
Il a compris comme le pervers qu’il fallait isoler sa victime. Pour ce
faire, il tente des les dévitaliser en rompant le cercle pour les rendre
fragiles et vulnérables. Ensuite, il harcèle sa victime : lui attribue des
pensées qu’elle n’a pas : Dans la série Whispers comme les PN fait
intrusion dans l’ esprit de sa victime et tente de la manipuler ! Comme un
PN, il veut s’approprier les qualités et les pouvoirs de sa victime en la
vampirisant.
Les psychologues s’accordent à dire que les HP sont des victimes idéales
pour ce genre de personnalité.
6. Le rapport au sexe et aux drogues.
Au coeur de cette série les questions du sexe et de la drogue sont traitées
d’une façon toute particulière : La drogue semble être une échappatoire.
Angelica, tout comme Will se droguent pour échapper à l’emprise de
Whispers. Mais c’est aussi un moyen d’entrer en relation avec soi et les
autres de son cercle : Riley rentre en contact avec un de ses « sois »
(autres de son cercle) lors d’une prise de drogue. Il y a, nous pensons
ici, une nécessité et une recherche de lâcher prise pour le sensitif comme
pour le HP. L’Hyper intellectualisation du HP ne lui permet pas aussi
facilement de lâcher prise. Aussi, les HP seraient plus vulnérables aux
addictions et auraient un rapport particulier au sexe. Sense 8 représente
le sexe comme permettant un état dans lequel il n’y a plus de mental !
Les corps sont entremélés, et les sensations sont brutes et tout simplement
pures.”
Merci Nico, SENSE8 c’est la vie 😀
Hello je crois que je suis en train de faire le même chemin de découverte des rayures….j’aimerais bien en parler car je bouillonne à l’intérieur et j’ai peur d’exploser…et reconversion dans l’enseignement sup aussi!
A+
Hello 🙂 comme tous les commentaires ici, je mets tout juste un mot sur tout. J’ai 30 ans. Et permis les incessantes questions existentielles qui régissent ma vie, tout d’un coup et de manière très surprenante çà fait un bien fou de pouvoir se mettre dans une case. C’est une réponse simple comme bonjour, elle était sous les yeux tout au long mais les conversations et les remarques et les questions du type « pourquoi je ressens les choses comme ça et les autres non » ont enfin une réponse.
Je lis aussi « trop intelligent pour être heureux » après avoir lu « je pense trop » et j’ai voulu approfondir les recherches car comme toi (et contrairement à ce que dit le livre) j’ai été une très bonne élève bien dans les rangs qui adorait prendre les cahiers de vacances de deux années plus tard, j’ai cette intelligence scolaire aussi qui va un peu à l’encontre de tout le reste, donc ma question était peut on avoir les deux et il semble que oui, l’effervescence et la suranalyse permet peut être une certaine adaptabilité à l’environnement. En tout cas, j’ai l’impression de quitter l’apnée dans laquelle j’ai été toute ma vie et j’apprends à ne plus culpabiliser de penser comme je pense, de connecter comme je connecte de ressentir comme je ressens, c’est une clé énorme en plus de tous les outils de développement personnel, car effectivement le développement personnel c’est génial, mais si on part pas sur les bonnes bases, c’est à dire sur qui l’on est vraiment, c’est un peu à perte!
En tout cas continue ton blog c’est super 🙂
Bonjour Mel,
Je viens de découvrir également que j’étais zébrée il y a quelques jours ..;Timbrée , je le savais déjà mais zébrée jamais …
Je m’occupe d’enfants déficients mentaux depuis quelques années avec une faculté d’adaptation et une empathie très particulières .Ses prédispositions me laissaient presque présager que mon QI devait se rapprocher du leur . J’avais également enseigné en milieu ordinaire et décelé de nombreux élèves HP avec qui j’avais des affinités particulières .Mais c’est une personne dans mon entourage qui m’a poussé à passer le test et qui a confirmé mes rayures .
je ne sais pas trop quoi en faire et j’ai du mal à y croire ..
Merci pour vos témoignages et belles fêtes de fin d’année à tous
Emmanuelle
Bonjour. Puis je oser un clin d’oeil? de zèbre…
Naissance ?
Blanches, noires… soixante-quatre cases…
Ai je ma place en ce formatage étroit ?
Dans ces luttes de pouvoir
Ai je omis les forces de chacun
Pour recevoir les faiblesses de tous ?
Ai je ma place sur l’échiquier de ce monde?
Et vous ?
Le pion destiné à l’abattoir ? Et qui se tait…
L’insaisissable et sûr cavalier ? Incapable de trouver son pas
La majestueuse tour ? Tant, qu’en ses déplacement elle se trouve limitée.
Le fou ? Cet atypique imprévisible et craint ?
La reine ? Courant sans cesse, car sans roi elle ne le sera plus.
Reste ce dernier, lui le premier, traqué par tous…
Non, rien ne me plaît en ce monde là.
Ses rôles attribués, ses cases et barrières
Ses luttes intestines ou affichées
Non, rien !
Libertés, différences, à mon secours je vous en prie volez, vite.
Cherchez, creusez, trouvez…
Et vous, vous reconnaissez vous là ?
Les incantations parfois ne sont pas vaines…
Un jour le fou noir s’approchât du cavalier blanc
En langage commun ils n’avaient que deux couleurs
Qui dit on n’en sont pas…
C’est pourtant de cette improbabilité
Qu’ils décidèrent de faire œuvre.
Ainsi naquit le zèbre
Cette alliance non conventionnelle d’opposées.
Dussé- je en rester pour toujours à la marge…
Oui, faire le zèbre restera mon choix…
D’avoir tout compris,
De mes cendres…
Puis je enfin renaître ?
Oui !
Et vous ?
J’ai adorée ton article merci beaucoup il ma vraiment aidé à comprendre et à me faire voir tout les bon coté de la vie à être un zèbre. J’ai 14 ans et je sais que je suis un zèbre depuis que j’ai 4 ans, mais j’ai jamais été à l’aise avec ça et j’ai énormément de misère à accepter ceux qui me félicitent sans que j’aille fournis d’effort même si techniquement c’était supposé être difficile ce que je devais faire. Merci encore!