Pourquoi les surdoués sont-ils souvent diagnostiqués borderlines ?

borderline ou HPI

HPI ou Borderline ? Pourquoi on confond les deux ?

Avant de savoir que j’étais zèbre, j’ai été diagnostiquée borderline.

Non, je ne suis pas borderline.

Je ne suis pas borderline, mais je possède des caractéristiques des personnalités qui ont un trouble borderline. Les personnes à haut potentiel et les personnes borderlines (ou état limite) sont souvent confondues de par la gestion parfois compliquée de nos émotions.

En cherchant par moi-même ce que je pouvais avoir, je me disais que j’étais peut être bipolaire ou borderline ! Oui oui je cherchais vraiment à comprendre, what the fuck is happening !

Haut Potentiel et Borderline, mêmes caractéristiques ?

Dans ma longue quête identitaire, j’ai fini par prendre rendez-vous de moi même, chez un psychiatre.

A bout de souffle

Juste avant mes 30 ans j’ai vraiment senti le besoin de comprendre. J’avais l’impression d’être à bout de souffle, de chercher toujours mieux, d’en vouloir toujours plus et en même temps d’être insatisfaite. Pourtant, j’avais déjà vu plusieurs psychologues et la réponse était toujours la même, normale avec une grande lucidité !

J’en avais marre qu’on me dise que j’étais normale alors que j’avais l’impression d’être complètement dingue.

Rappel : la douance n’est pas traitée par les psychiatres

N’ayant jamais été diagnostiquée zèbre jeune, à l’âge adulte, mon psychiatre a uniquement perçu le mal-être que j’éprouvais et le sentiment de décalage. Ok, j’avoue le côté extrémiste aussi…

Il m’a donc diagnostiquée borderline… Mais la question c’est, pourquoi lorsque nous avons évoqué mes difficultés, il atout de suite pensé à la personnalité état limite ?

Ressemblance entre personnalité Borderline et Zèbre.

Les personnes surdoués, notamment les adultes surdoués non détectés partagent certaines caractéristiques avec les borderlines ou tout du moins, notre fonctionnement un peu atypique peut créer la confusion entre pathologie du borderline et notre état d’esprit ?

Mes caractéristiques d’adulte surdoué

Par exemple, moi j’avoue que je vis mes émotions intensément, tout est exacerbé ! La sensibilité à fleur de peau, les larmes qui montent rapidement, la peur de ne pas être à la hauteur, l’angoisse quand j’ai l’impression que je suis complètement inutile dans ce monde de fou

Et puis toutes les choses qui me chagrinent au quotidien, la sensibilité aux odeurs, à la lumière, aux changements de saison, le rythme, la musique, la lumière, l’environnement quoi ! 

La ressemblance avec les borderline

Toutes ces caractéristiques pourraient être perçues comme appartenant au trouble de la personnalité borderline.

Donc, quand j’ai expliqué tout ça à mon psychiatre, très sympa d’ailleurs, dédicace H. et en plus mon parcours de vie complètement improbable de profil atypique… Le gars c’est dit Banco, je tiens une piste.

En plus honnêtement, quand j’ai été le consulter, j’étais carrément au bout de la roulette, il a dû croire que j’étais complètement dépressive, au bord du gouffre…

Il a dû hésiter entre l’hystérie, la dépression, et l’état limite ^^ ! Mais finalement il a opté pour  borderline !

Une personnalité borderline c’est quoi ?

Déjà, avant de savoir si on est surdoué ou borderline, c’est bien de définir ce qu’est une personne avec une personnalité borderline !

La personnalité borderline

Les personnalités bordelines sont des personnalités dichotomiques, ils voient la vie en noir et blanc.  Le borderline est un dépendant affectif. Il va faire dépendre ses humeurs et sa vie en fonction d’une personne. Rappel, la dépendance affective c’est mal ! Et en tant que zèbre, on peut avoir cette peur de l’abandon qui nous fait aussi parfois tomber dans la dépendance (et aussi dans les filets de manipulateurs !). Donc Be Careful, la dépendance c’est tabou, on en viendra tous à bout !

Les borderlines ont beaucoup d’attentes liées à une personne, la moindre déception va les faire passer de l’amour à la haine.

Nous, bon ok moi :D, je suis super susceptible et je suis intense dans mes réactions, mais par contre je n’ai pas la labilité émotionnelle d’une personne borderline. Pour la définition de labilité voir google est mon ami. Non, je plaisante…

La labilité émotionnelle

Définition de la labilité émotionnelle :
Variabilité et instabilité des manifestations émotionnelles, qui peuvent osciller rapidement entre des débordements de joie, la tranquillité et des décharges spectaculaires de colère ou de larmes.

J’avoue, je suis une personne impulsive mais je le suis quand je sais que j’ai raison (j’aime pas trop avoir tort 🙂 ), ou pour exprimer quelque chose qui me semble évident !

Ça ne m’empêche pas de me remettre en cause très souvent ! Et surtout, je pense être une personne stable émotionnellement.

La douance n’est pas une pathologie !

D’ailleurs, si vous avez atteri sur cette page c’est que peut-être, vous aussi vous posez la question de est-ce que je suis bipolaire ou borderline ou zèbre ?

Le mauvais diagnostic des psychiatres

Il faut savoir que beaucoup de surdoués sont diagnostiqués borderline avant d’être détecté haut potentiel. Donc, non, vous n’êtes pas « fous » et n’avez pas forcément de pathologies… Malheureusement les psychiatres sont formés pour soigner des pathologies et ils n’y connaissent souvent rien en ce qui concerne la douanceD’ailleurs la douance n’apparait pas dans le DSM4.

Le DSM4 c’est quoi ?

C’est un livre écrit pour répertorier et classer les troubles mentaux, suite à 30 ans de recherche aux Etat-Unis. Traduisez : Diagnostic and Statistical Manual, dans sa 4e version, il a été publié par l’Association américaine de psychiatrie en 1994.

Dans cette 4ème version on trouve une classification des syndromes habituellement rencontrés en psychiatrie, organisée selon cinq axes.
Les cinq axes se définissent comme suit :
I    Troubles cliniques 
II   Troubles de la personnalité et  Retard Mental
III   Affections médicales générales
IV  Problèmes psychosociaux et environnementaux 
V   Evaluation globale du fonctionnement 

Donc la thèse la plus facile pour eux est souvent la pathologie borderline… ce qui ne nous aide pas franchement, petits zèbres que nous sommes, à reprendre confiance en nous !

Mais pas de panique ! Tout vient à point à qui sait attendre et surtout à qui veut bien apprendre à se connaître ! 

La douance, un héritage génétique, on naît haut potentiel !

J’insiste, on naît surdoué ! On vit toute notre vie en étant haut potentiel et évidemment la douance ne se déclare pas comme ça un matin, ou à un moment de notre vie…

On naît un peu strange, on reste strange avec notre cerveau de strange ^^ mais quand on le sait après, vraiment ça peut être très cool !

Être zèbre, un cerveau avec un fonctionnement différent

Petit rappel physiologique, la douance est une particularité lié à la mécanique de notre cerveau. Nous avons une pensée en arborescence et une vitesse du traitement de l’information très rapide, quasi deux fois plus rapide que la moyenne.

Donc c’est vraiment lié à la génétique. En gros, comme j’aurais les yeux verts toute ma vie, je serai zèbre toute ma vie aussi !

On ne né pas borderline, on le devient,

Malheureusement, on devient souvent borderline suite à des traumatismes liés à l’enfance. Il apparaît en général à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Il y a une humeur changeante, une hyper-réactivité, une impulsivité forte. La tonalité affective de base est négative et le trouble se traduit par une instabilité générale. Le borderline est globalement plutôt dépressif et angoissé

Bizarrement, même si j’étais un peu étonnée par ce diagnostique, j’étais soulagée, on avait enfin pris en compte ma singularité !

Après que mon psy ait confondu ma douance avec un trouble borderline, il m’a envoyé consulté une psychologue spécialisée sur les TCC afin de travailler sur mes problèmes relationnels, qui pour le coup là n’étaient pas une affabulation ou une erreur de jugement !

Une personne zèbre peut être aussi borderline. Dans le cas d’un zèbre qui a eu un des ses parents pervers narcissiques, c’est assez fréquent.

The thérapie avec ma psychologue spécialisée dans les sciences cognitives.

C’est Anne ma psy spécialiste dans les thérapies cognitives et comportementales et la victimologie, qui m’a suivie et aidée à me trouver.

L’importance de faire une thérapie quand on se sent en décalage avec les autres

Je peux dire honnêtement que cette thérapie a changé ma vie. En travaillant sur mes difficultés à comprendre les autres, à avoir des relations stables et sereines, j’ai petit à petit compris que j’avais un regard particulier sur le monde.

Et finalement à force de prendre du recul, de modifier le regard que je portais sur moi, j’ai de façon intuitive, découvert ma douance.

En ayant été diagnostiquée borderline, j’ai initié le changement ! Conclusion, ne pas hésiter à demander de l’aide et à aller consulter des professionnels… Ça a mis quasi deux ans entre mon premier rendez-vous chez le psychiatre et les résultats du WAIS. Je me répète, mais, soyez patients !

Le premier ennemi à combattre est à l’intérieur de nous-même, souvent, c’est le seul !

Les différences entre borderlines et surdoués

Pour vous aider à y voir encore plus clair, je vous invite à regarder la génialissime conférence d’AFORPEL, qui explique parfaitement bien les différences entre borderlines et haut potentiel et surtout pourquoi le corps médical peut facilement confondre les deux.

Pour aller plus loin sur le trouble borderline, je vous invite à lire le livre de Dominique Page, Borderline, retrouvez son équilibre.

Si vous souhaitez des outils concrets pour vous aider à être mieux ancré, je vous conseille de lire des ouvrages de développement personnel. Je vous conseille également le livre Suivez le Zèbre dans lequel je vous donne des pistes pour apprendre à mieux vous comprendre.

Tu peux aussi trouver plus d’infos, de ressources et d’outils sur le Haut Potentiel dans le livre témoignage de Mel POINAS. Avec beaucoup d’humour, Mel raconte la découverte de son Haut Potentiel et les routines qu’elle a mis en place pour enfin trouver sa place !

Le livre

Écrit par une HPI !
Un témoignage et des solutions concrètes pour découvrir, comprendre et apprendre à vivre en étant HPI.

Pour aller plus loin, lire aussi

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  1. Bonjour,

    Je ne peux qu’être d’accord avec l’article suite à une histoire approchante.

    J’ai été dépisté à 16ans. A 30 j’ai eu un trauma crânien et dans le cadre de la convalescence où ils évaluent les capacités cognitives via un neuropsy, l’histoire a commencé. (Malgré la douance confirmée par ce neuropsy!)

    J’ai été aiguillé vers plusieurs professionnels dont des psychiatres, j’ai eu des diagnostics différents. Je le prends en riant maintenant, selon les jours mon diagnostic changeait. (Trouble de personnalité, hypervigilance, bipolaire, manie, narcissique, tout est passé)

    Au final, j’ai du taper du poing et par chance j’avais mes tests comparatifs.

    La résilience et la sensibilité du surdoué sont souvent confondues avec d’autres symptômes cliniques alors imaginez dans un contexte post traumatique comme un Trauma crânien.

    Les personnes ayant un qi très élevé peuvent ne pas répondre de la même manière aux évaluations psy et je pense qu’il faut vraiment des gens formés et expérimentés pour ne pas détruire la vie de quelqu’un en lui mettant une étiquette..

  2. Frédérique

    Bonjour, comme je me retrouve dans vos écrits, me sent moins seule. Par chance, j’ai un mari formidable et m’apporte beaucoup dans ma reconstruction. Seule, sans suivi Spy est ce impossible je ne pense pas. Je suis malheureuse après les crises aujourd’hui je veux en sortir.
    Merci pour vos écrits qui vont m’aider à sortir de ce tourbillon d’émotions

    1. Bonjour Frédérique !
      Merci pour votre commentaire. La gestion des émotions c’est la clé 😉
      Apprendre à se connaître pour apprendre à s’apaiser 🙂 Je vous conseille de travailler beaucoup sur la respiration, essayer la sophrologie, la méditation, la marche en nature. Des endroits calmes et où vous vous sentez bien pour relâcher la pression. Prenez aussi du temps pour vous, pour ne rien faire, pour ne penser à rien ! Super important 😉
      Courage et à très bientôt.
      Mel

    2. Merci pour cet article!
      Diagnostiquee zebre, je me demandais qd meme si je n etais pas un peu borderline…pas de coleres ( jamais ou casi, par contre jeune…bon la g 38 ans.) cependant je peux changer de projet / carriere facilement et je me lasse des nouvelles disciplines tous les 2/3/4 ans…et ensuite celle que j ai apprise , je m en fiche completement. Ca donne l impression d etre folle. Faire des efforts, avoir follement envie d apprendre pr finalement se detourner… Et ca c ds les criteres du borderline. 😅 bref sur ce je vais commencer une formation d hypnoterapeute dans 10 jours!
      Bonne soiree

      Anne Cecile

  3. quelle est la solution? j’ai été diagnostiquée il y a plusieurs années HP. mais une fois qu’on m’a dit ça, ça n’a rien réglé. aujourd’hui on me dit que je suis borderline. donc je me dis que finalement ça expliquerait pourquoi je suis comme ça (émotions en montagnes russes). donc que faire? comment avez-vous fait svp pour trouver un équilibre? c’est grâce à votre thérapie comportementale?

    1. Bonjour Nina,
      Bien-sûr la thérapie m’a énormément aidé, surtout à me connaître et à me comprendre…
      Ensuite je crois qu’il faut essayer d’identifier ce qui déclenche des émotions fortes, et travailler là-dessus.
      Puis prendre du recul faire des activités apaisantes, la marche, la sophrologie, la méditation… Et éviter les sources de stress ou émotionnelles trop fortes…

      Être bien accompagner et encourager c’est super important, mais vous allez y arriver 🙂
      Bon courage,

      Mél

  4. Tout ça ce ne sont que des étiquettes, si en étant surdouée tu présentes des caractéristiques borderline, c’est que tu l’es probablement, ça n’a rien de dramatique et ça ne remet pas en question ton identité.
    Un haut potentiel intellectuel peut en effet rendre compliqué pour l’individu la gestion de ses émotions (de même que notre vécu peut modifier notre fonctionnement émotionnel), et cela peut induire un trouble de la personnalité limite, ces deux états pouvant parfaitement coexister.
    Mais il ne s’agit pas là de ton identité mais d’un de tes modes de fonctionnement, ce n’est qu’une infime partie de ton être.

  5. Bonjour,
    Je suis d’un avis similaire à Julie. Diagnostiquée haut potentiel il y’a des années, j’ai compris ma différence. Le fait d’être haut potentiel n’est pas quelque chose qui s’établit, c’est là, c’est biologique.
    Je suis également suivie depuis peu avec comme piste le trouble de la personnalité limite. J’ai beau être haut potentiel, je me suis construite en borderline. C’est un fonctionnement qui s’est mis en place dès très jeune et qui s’est parfaitement jumelé avec ma nature de h.p.
    Car au final c’est ça, la rencontre de la nature profonde et de la pathologie. Aucune raison qu’elle ne puisse pas être toutes deux présentes, cette nature nourrissant si bien le trouble.
    La différence c’est que dans un cas on apprend à vivre avec, dans l’autre on traite les dynamiques construites.

  6. C’est rassurant de voir que suis pas seul a vivre difficilement les changement de saison et d’ambiance etc….a tu des astuces pour les saison par exemple? Moi ce qui m’inquiete le plus c’est de plus pouvoir refaire ma vie car ces emotions fortes ont gâché mes couples … Bon j’avoue j’ai appris ma zebritude a la fin de mon dernier couple mais depuis 5 ans de vide plus je me connais plus je me dit que personne m’accepterai avec cette difference

  7. Bon, je ne suis pas zèbre mais j’ai été diagnostiquée borderline en 2012 lors d’un séjour en HP après tentative de suicide. J’ai vécu 4 ans dans la peau d’un poisson rouge, expérience inédite pour moi : je ne pensais plus, grâce aux psys et à leurs thymorégulateurs . Puis, un jour , mon psy a eu une révélation : je n’étais pas bipolaire à tendance borderline . C’est grâce à cet homme, en quelque sorte, que je peux aujourd’hui vous dire que votre article est très intéressant, particulièrement bien écrit rafraîchissant et amusant ! Merci !

  8. Très inspirée par cette conférence et par votre article. J’ai été diagnostiquée potentiellement HP car avec dyslexie qui ne permet pas d’évaluer mon QI. Mais je me suis toujours demandé si je n’étais pas borderline? Je suis très empathique, c’est pourquoi j’adore les métiers du conseil. Pourtant, beaucoup de gens me trouvent froide et distante et ne veulent pas croire que je suis empathique, mais pas mes clients. Je suis également très maladroite dans mes discours, un peu trop franche et je me fais beaucoup d’ennemies. J’ai une vie sociale vide, je suis dépendante affectivement et financièrement, alors que je rêve d’être indépendante. J’ai pourtant l’impression d’avoir le sens des responsabilités. J’ai beau lire tous les livres de développement personnel, je ne parviens pas à garder un emploi. J’essaye de travailler sur la gestion de mes émotions, mais c’est pas simple. Lorsque ça va mal, je me retrouve dans une grande confusion qui m’empêche d’avancer. Je reste figée , je ne fais plus rien. J’ai donc beaucoup de ml à travailler dans la régularité, à me discipliner. Mais je sais que ce n’est pas par fainéantise, mais seulement par terreur.

  9. hello!
    j’ai atterris sur cette page après des jours de questionnements d’introspection, de recherches scientifique en psychologie et témoignage divers. Je suis dans le même dilemme mais en vivant une dépersonnalisation, mon identité et absente, floue (l’a toujours été).
    Avec cette crises pandémique COVID-19 mes tests prévus se sont vu reporté (Psychologue spécialisé surdouances et autisme Asperger) alors que j’ai crucialement besoin de réponses… Malheureusement très peu de mon état psychique est extériorisé donc tout se passe à l’intérieur et ca me ronge…. Ce psy à évoqué également une possible personnalité limite (interprété de la sorte mais non dis tel quel). Ducoup je vogue entre tous ça précipitamment et je dois attendre. La patience n’est pas mon fort du tout.

    Mon père serait manipulateur pervers narcissique… moins je le vois mieux je me porte ( je dirais bipolaire mais bon vous savez que ceux-ci n’iront jamais consulter car « non malade »)

    Avez- vous des conseil bien être à me donner pour prendre mon mal en patience???

    Bien à vous,

  10. Bonjour ☺️

    Je ne suis tombée sur cet article un peu par hasard.
    On m’a diagnostiquée borderline et pourtant, depuis l’enfance on me soupçonne d’être HP. Aucun test n’a été effectué car ma mère a toujours refusé. À force qu’on me dise que je suis certainement zèbre, j’en viens à me demander suis-je vraiment borderline ? Ou juste HP ? Ou peut être les 2 ? Quand j’aurais les finances, je passerai le test auprès d’un professionnel pour en avoir le coeur net.

  11. Merci pour cet article. Je ne comprends pas comment on peut confonde si facilement le HP et le borderline. La labilité émotionnelle n’est pas le seul critère du TBL pourtant. En revanche, j’ai eu dans mes connaissances une personne présentant tous les signes du borderline (impulsivité +++, colère très proche de la rage, addiction au cannabis, hyperphagie, fusion/rejet dans les relations, etc.) c’était vraiment très impressionnant. Un thérapeute sans vraie formation lui a dit qu’elle était HP (ce qui n’est sans doute pas le cas ), du coup elle n’est pas soignée pour son borderline parce qu’elle est convaincue que tout vient de la douance 😳.
    Tout ça pour dire que l’article est très pertinent et que la confusion HP/borderline existe aussi dans l’autre sens et fait de sacrés dégâts.

  12. tu est ceci tu est cela bla bla bla , au final la psychiatrie et la psychologie reste que des interprétation, comme toutes sciences. ce qui me dérange c’est qu’ont t’étiquette, tu est ceci ou tu est cela comme une identification , des cases irélle selon moi , sui passée par l’étiquette infirmer des années aprés de bipolaire ,

    je suis HP avec le syndrome d’asperger ,avant tdah , baaa je reviens de tout ça peut importe je suis décalé et ps tjrs bien je fais avec ,

  13. bonjour Mel
    très intéressant votre blog sur les personnes HP ; je ne sais pas si je fais partie de cette ‘famille’, je n’ai jamais fais aucune démarche pour essayer d’y voir plus clair sur tous ces troubles que je ressens depuis l’enfance et l’adolescence, qui m’ont poursuivie durant toute ma vie, professionnelle et sentimentale… en tous cas, je me suis toujours sentie différente, et me suis jamais sentie à ma place nulle part…
    hypersensible, anxieuse, hyper lucide sur la société, l’humain, l’utilité et la responsabilité de l’humain sur cette planète en train d’agoniser…
    hyper émotive, très peu de confiance en moi et pourtant, une capacité énorme à comprendre et à ressentir instinctivement

    l’environnement dans lequel je suis… au final, une vie gâchée, empoisonnée par tous ces gens qui ne comprennent rien !
    – question : que se passe-t-il, quand une personne HP, est confrontée très jeune à des traumatismes violents, tels décès de parents et de frère ou soeur ? comment va-t-elle pouvoir gérer émotionnellement, affectivement, ce genre de séisme ?
    – petite remarque : vous écrivez plusieurs fois « on né surdoué » ou « on né pas borderline » ! faute de conjugaison, il me semble… il faut écrire « on nait », ou alors, il faut ajouter « est » avant le participe passé « né »… désolée, mais la grammaire et la conjugaison, c’est important, surtout, quand on écrit pour le public, quel que soit le type de contenu !

  14. Afin d’aider les personnes concernées et leur entourage, ainsi que pour une prise en charge optimale des troubles rencontrés, il est important de faire la différence entre ces diagnostiques d’où l’utilité de cet article, mais je regrette que ce dernier (comme beaucoup d’autres articles dédiés aux surdoués) épingle les personnes bipolaires et borderlines comme folles ou du moins à l’intérêt moindre. Ce n’est surement pas le désir de l’auteur, mais soyez vigilants à cela svp. Je trouve irritant et déconcertant le ton supérieur qu’osent prendre certains surdoués sur la toile (alors que si souvent à la confiance en soi extrêmement fragile) face à des pathologies tels que sus mentionnées. Nous devrions nous servir de notre vécu compliqué pour mieux comprendre, aider notre prochain. S’il y a erreur de diagnostique c’est qu’il y a des ressentis/vécus similaires aussi. S’il y a erreur de diagnostique, c’est que le cerveau et le fonctionnement de la psyché restent énigmatiques en de nombreux points. Je suis pour ma part bipolaire et zèbre, j’ai 32 ans et énormément de chemin à parcourir pour rectifier les malheureux premiers tirs de la médecine à mon égard, mais je reste consciente que soignés comme soignants nous sommes dans le même bateau. PS: Le diagnostique ne fait pas tout, loin de là mais il aide à comprendre certains mécanismes, à remettre les choses en perspective, à se sentir moins isolé.

  15. Bonjour, j’ai été diagnostiquée TPL depuis mes 25 ans et j’en au 43. Mon mal être, mon mal de vivre, mon hyperphagie et toutes mes pensées noires m’envahissent souvent. Une chance que j’ai une fille de 13 ans que j’aime plus que tout sinon ça fait longtemps que j’en aurais terminé avec ma vie. Je vais continuer à m’accrocher aux petites choses de la vie qui me rendent heureuse.

    Merci pour le vent d’espoir que tu m’amène.

  16. Camü Adeline

    Bonjour,

    J’ai été diagnostiquée en 2 séances par mon psychiatre comme cyclothymique anxieuse depuis 6 mois. J’en ai perdu le peu d’estime de moi même qu’il me restait … j’ai vécu entre temps un épisode trash avec un manipulateur qui a profité du moment où j’étais en train de tomber vers une grosse dépression car j’ai toujours êtes ecrabouillée par les autres. Je ne leur en veux pas car j’ai une posture de victime depuis mon enfance donc ce n’est pas étonnant que je sois dans la reproduction à l’âge adulte.
    Sans passer d’autres tests, une psychologue m’a dit que je lui faisais plus penser à un zèbre.
    Et moi je me suis demandée si finalement, les deux ne seraient pas liés plutôt que tout l’un ou tout l’autre ?
    Il y a d’un côté la psychiatrie qui peut être violente et qui met toutes les personnes « indaptées » dans cette société de la productivité des maladies supers mal vues. Et puis un autre penchant dans la psychologie, qui va avoir la tendance à valoriser en mettant encore dans une case des personnes en fait dont le cerveau fonctionne très différemment.
    Mais finalement 7 milliards d’êtres humains, 7 milliards de cerveau différent.
    Pour m’être bien stigmatisée dans une case durant 6 mois et dans une souffrance alors intense car je ne repère toujours pas mes phases d’hypomanies ^^ dans la cyclothymie, je me demande si on ne devrait pas juste se dire qu’on est différents et arriver à apprendre à gérer nos émotions !

  17. Hello Mel !

    Je suis tombée sur ton article en me renseignant sur le trouble border.

    Je suis HPI, lâchée dans la nature. Depuis quelques années, j’éprouve des difficultés croissantes à trouver un équilibre (changements fréquents de projets et d’emotion). Avec le recul, j’ai même l’impression d’avoir pris des décisions discutables ce qui ne ressemble pas au moi auquel je m’identifie.

    J’ai l’impression que mes difficultés d’HPI se sont enrichies de troubles de PB depuis quelques années.

    Je cherche des solutions. Est ce que la thérapie cognitive t’a aidé ?

    Je te remercie si tu as le temps de me répondre.

    Le bien sur toi,

    Marion

    1. Bonjour Marion, merci beaucoup pour ton commentaire, je dirai même que la thérapie m’a sauvée lol. La TCC c’est vraiment une super méthode pour trouver du cadre et avancer sereinement, je la recommande beaucoup…
      Bon courage pour la suite 😉
      Mel

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